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Économie - Politique économique

Crise : les nouveaux ministres veulent d’abord parer au plus urgent

De g. à d. : le nouveau ministre des Télécoms, Talal Hawat ; celui des Finances, Ghazi Wazni ; celui de l’Industrie, Imad Hobballah ; et celui de l’Économie et du Commerce, Raoul Nehmé. Montage et photos : P.H.B.

Quatre nouveaux ministres – Finances, Économie, Industrie et Télécoms – ont successivement souligné hier lors de leurs cérémonies respectives de passation des pouvoirs leur détermination à trouver rapidement des solutions d’urgence pour faire face à la crise économique et financière que traverse le pays.

En fin de matinée, le nouveau ministre des Finances, Ghazi Wazni, a par exemple indiqué que l’une des priorités du nouveau gouvernement formé mardi, mais qui n’a pas encore la confiance du Parlement, était de convaincre les partenaires étrangers du pays de débloquer les aides pour permettre au pays de tenir en attendant que les réformes de fond soit mises en œuvre. Dans un entretien accordé au Daily Star le même jour, le ministre a en outre annoncé que le pays cherchait à obtenir entre 4 à 5 milliards de dollars de prêts bonifiés pour financer l’achat de blé, de carburant et de médicaments « pendant un an » et stabiliser le taux entre le dollar et la livre dans les bureaux de change.


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« Produire ou mourir »
Plus tôt dans la matinée, le nouveau ministre de l’Économie et du Commerce, Raoul Nehmé, a martelé que la priorité était notamment de répondre aux « besoins essentiels des Libanais » et de s’atteler « rapidement » aux dossiers urgents « car le coût du retard est élevé ». Il a en outre noté que l’étape suivante consistera selon lui à travailler sur le renforcement des capacités productives du pays et a demandé « un délai de grâce de 100 jours » aux membres du mouvement de contestation qui a investi la rue depuis le 17 octobre ainsi qu’aux « médias ».


(Lire aussi : Les dossiers économiques urgents qui attendent le gouvernement Diab)


L’urgence de développer les secteurs productifs était également au centre des discussions au ministère de l’Industrie, où Imad Hobballah a pris le relais en milieu de matinée des mains de Waël Bou Faour, lequel a lâché un « produire ou mourir », repris par son successeur. Le nouvel arrivant a insisté sur la nécessité de débloquer suffisamment de liquidités pour permettre aux industriels d’importer les matières premières nécessaires à la poursuite de leurs activités. Une revendication qui a réuni plusieurs milliers d’entre eux mardi à Beyrouth.Enfin, le nouveau ministre des Télécoms, Talal Hawat, s’est, lui, engagé à exercer ses fonctions avec la « plus grande transparence » que ce soit au sein du ministère ou vis-à-vis de l’opinion publique, promettant un suivi continu de l’évolution des projets dans ce secteur, qui est l’une des principales sources de revenus de l’État. Il a enfin appelé à ne pas être jugé sur les dossiers qui précèdent son arrivée, la gestion du ministère des Télécoms ayant fait l’objet d’une enquête parlementaire en 2019.

Le pays traverse une importante crise de liquidités qui a commencé à se manifester depuis la fin de l’été et qui a poussé les banques du pays à progressivement restreindre la circulation du dollar sur le marché local ainsi que les transferts à l’étranger. Des mesures qui, combinées à l’effondrement de l’activité économique, ont contribué à faire grimper le taux livre/dollar chez les changeurs à un niveau gravitant autour de 2 000 livres cette semaine, tandis que le taux officiel est toujours fixé à 1 507,5 – et uniquement appliqué pour les transactions bancaires. Enfin, les mécanismes mis en place par la Banque du Liban pour garantir une partie des dollars demandés par les importateurs de blé, de médicaments, de carburant ou de matériel médical ont été jugés inadaptés par leurs bénéficiaires.



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Quatre nouveaux ministres – Finances, Économie, Industrie et Télécoms – ont successivement souligné hier lors de leurs cérémonies respectives de passation des pouvoirs leur détermination à trouver rapidement des solutions d’urgence pour faire face à la crise économique et financière que traverse le pays.En fin de matinée, le nouveau ministre des Finances, Ghazi Wazni, a par...

commentaires (1)

Yaani, le sieur wazni conseiller pr les affaires economiques de mr berri des annees durant a pu etre tt ce que mr berri en pense mais, a l'evidence.il a echoue sauf dans ses apparitions televisees ou il nous assommait de ses theories. alors reussir a sauver le pays en tant que ministre de l'economie? Hmmmmmmmmm !

Gaby SIOUFI

10 h 54, le 24 janvier 2020

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Commentaires (1)

  • Yaani, le sieur wazni conseiller pr les affaires economiques de mr berri des annees durant a pu etre tt ce que mr berri en pense mais, a l'evidence.il a echoue sauf dans ses apparitions televisees ou il nous assommait de ses theories. alors reussir a sauver le pays en tant que ministre de l'economie? Hmmmmmmmmm !

    Gaby SIOUFI

    10 h 54, le 24 janvier 2020

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