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Environnement - Climat

Grands vents sur le Liban et baisse des températures

Le Liban-Nord sous la neige, enveloppé de brouillard.

Accompagnée d’orages locaux, de bourrasques et d’une chute du thermomètre, la grande dépression qui intéresse, en ce moment, le Liban se poursuivra durant les deux prochaines journées, pour céder samedi à une éclaircie momentanée.

Pour la première fois cette année, la neige est tombée à basse altitude. Les flocons sont en effet apparus à 900 mètres et, à partir de 1 000 mètres, la montagne libanaise a revêtu son manteau d’hermine. La couche de neige devrait encore s’épaissir durant la nuit et les deux prochaines journées et se fixer au sol, en raison de la chute prévue des températures. Les Libanais qui habitent ou se déplacent en altitude devraient donc tenir compte de ces conditions climatiques, et éviter de circuler sans chaînes, aux heures matinales et nocturnes. Les Forces de sécurité intérieure ont annoncé en soirée que toutes les routes menant aux stations de ski de Kfardebiane étaient coupées.

Scènes de rivières et torrents en crue, champs inondés et serres agricoles arrachées se sont multipliées en raison de la tempête qui souffle. Toutefois, aucune véritable catastrophe n’a été signalée, hormis celle de l’effondrement total d’un immeuble de Tripoli, dont un pan s’était déjà effondré, mardi, mais dont les occupants, une femme et ses trois filles, avaient miraculeusement échappé à la mort. À Saïda, un mur d’enceinte d’immeuble s’est partiellement effondré sous les eaux de ruissellement, sans que cela ne porte à conséquence, sinon que les pluies abondantes servent souvent de test de solidité aux édifices.

Par contre, ce qui rend les tempêtes pénibles pour la population, ce sont les pannes en tous genres qu’elles provoquent, du fait d’une infrastructure vétuste ; à cela s’est ajouté hier, dans certaines régions du pays, une pénurie de mazout de chauffage (voir page 5). Il va de soi, également, que le rationnement du courant, qui devient de plus en plus sévère, n’arrange pas les choses.

Sur le littoral, c’est la formation de grandes mares sur les grands axes routiers, dans des cuvettes mal desservies par les canaux d’évacuation, qui a fait problème. De ce fait, la circulation s’est transformée en véritable calvaire. En banlieue, des quartiers ont été noyés par les eaux de ruissellement et ressemblaient hier à des cités lacustres.

Accompagnée d’orages locaux, de bourrasques et d’une chute du thermomètre, la grande dépression qui intéresse, en ce moment, le Liban se poursuivra durant les deux prochaines journées, pour céder samedi à une éclaircie momentanée. Pour la première fois cette année, la neige est tombée à basse altitude. Les flocons sont en effet apparus à 900 mètres et, à partir de 1 000...
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