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Politique

Audition aujourd’hui chez Oueidate

Au moment où l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, donnait sa conférence de presse, les autorités judiciaires libanaises annonçaient officiellement que c’est aujourd’hui qu’il sera entendu par le procureur de la République, le juge Ghassan Oueidate, dans l’affaire des faits qui lui sont reprochés par les autorités japonaises (au sujet desquels le Liban a été sollicité de coopérer par Tokyo, via une notice rouge du bureau d’Interpol dans la capitale nippone) et celle de sa visite en Israël. Les notices rouges sont des avis de recherche internationaux émis contre des fugitifs recherchés dans le cadre de poursuites ou afin qu’ils purgent leur peine. Une notice rouge consiste à demander aux services chargés de l’application de la loi du monde entier de localiser et de procéder à l’arrestation provisoire d’une personne dans l’attente de son extradition ou de toute autre procédure judiciaire. Or non seulement il n’existe aucun accord d’extradition entre Beyrouth et Tokyo, mais le Liban, en vertu de ses lois, ne livre aucun de ses ressortissants à des pays étrangers.

Pour ce qui est de la visite en Israël, M. Ghosn s’y était rendu en 2008 en sa qualité de patron de Renault, pour une réunion d’affaires avec le président de l’époque, Shimon Peres. Trois avocats avaient déposé une plainte contre lui la semaine dernière pour entrée illégale en Israël et contacts avec l’ennemi.

Carlos Ghosn a abordé ces deux affaires durant sa conférence de presse hier. « Je suis allé en Israël en tant que directeur général de Renault, à la demande du conseil d’administration, et en tant que citoyen français », s’est-il défendu, affirmant qu’en cette qualité et parce qu’il s’agissait de signer un contrat pour Renault, il ne pouvait pas ne pas s’y rendre. Mais il a présenté ses « excuses pour cette visite », reconnaissant qu’elle avait « affecté le peuple libanais », avant de rappeler qu’il était venu depuis, plusieurs fois au Liban, sans qu’il ne lui soit jamais demandé de rendre compte de cette visite. M. Ghosn s’est interrogé sur les motivations de la démarche des avocats et son timing. Concernant la notice rouge, l’ex-patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a affirmé qu’il n’a « pas reçu d’assurances de quiconque » au Liban sur le fait qu’il ne serait pas extradé mais dit « avoir confiance en les lois au Liban, et c’est ce que j’ai entendu des responsables libanais ».

Au moment où l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, donnait sa conférence de presse, les autorités judiciaires libanaises annonçaient officiellement que c’est aujourd’hui qu’il sera entendu par le procureur de la République, le juge Ghassan Oueidate, dans l’affaire des faits qui lui sont reprochés par les autorités japonaises (au sujet...

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