Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Arrêtés pour avoir déchiré des affiches à l'effigie de Aoun et du CPL, cinq jeunes relâchés à Hammana

Trois cents personnes ont été arrêtées - dont 12 mineurs, relâchés sous 48 heures - depuis le début du mouvement de contestation, selon le comité des avocats pour la défense des manifestants.

Des militants du CPL sur la route du palais présidentiel de Baabda, le 3 novembre 2019. Photo Ani

Cinq jeunes, dont trois mineurs, ont été relâchés dimanche à l'aube en présence de leurs proches après avoir été arrêtés la veille au soir pour avoir déchiré à Hammana, dans le caza de Baabda, des affiches du président Michel Aoun, et du parti qu'il a fondé, le Courant patriotique libre.

Selon le Comité des avocats pour la défense des manifestants, les cinq adolescents, placés en garde à vue samedi en début de soirée, ont été relâchés peu après minuit, après que leur déposition ait été recueillie.

Plusieurs personnes s'étaient rassemblés à ce moment-là devant le commissariat de Hammana, en scandant des slogans hostiles au CPL.

Selon un communiqué de l'armée libanaise publié dans la journée, cinq jeunes garçons âgés entre 12 et 19 ans, dont un Syrien, avaient été arrêtés par la police municipale de Hammana qui avait renforcé ses patrouilles après plusieurs incidents, dont l'incendie de la branche locale de la compagnie publique de téléphone Ogero et la tentative d'incendie du bureau du Courant patriotique libre. Selon le communiqué, la police municipale de Hammana a remis ces jeunes aux services de renseignement de l'armée, qui les ont ensuite remis à la police judiciaire. La PJ a ensuite remis ces jeunes aux Forces de sécurité intérieure.

Dans un communiqué, le bureau du CPL de Baabda a condamné ces arrachages et estimant qu'ils avaient "provoqué des tensions indésirables", insistant sur l'importance de la coexistence dans la Montagne.

Ces interpellations avaient suscité un tollé sur les réseaux sociaux. "Le régime qui détient des enfants doit tomber", a écrit un internaute. "Quand un enfant de 12 ans secoue le trône de l'Etat, on sait que cet Etat est corrompu", a dit un autre.

D'après un décompte du comité des avocats, 300 personnes ont été arrêtées - dont 12 mineurs, relâchés sous 48 heures - depuis le début du mouvement inédit de contestation contre la classe dirigeante, accusée d'incompétence et de corruption. Onze personnes, dont deux mineurs, sont toujours derrière les barreaux, accusées d'avoir attaqué le Rest House de Tyr durant la première semaine de la contestation.

Le CPL est dirigé par le gendre du président Aoun, le ministre des Affaires étrangères sortant, Gebran Bassil, l'une des personnalités politiques les plus conspuées par la rue.



Lire aussi

Bassil : Nous soutenons les gens sincères qui sont dans les rues


Cinq jeunes, dont trois mineurs, ont été relâchés dimanche à l'aube en présence de leurs proches après avoir été arrêtés la veille au soir pour avoir déchiré à Hammana, dans le caza de Baabda, des affiches du président Michel Aoun, et du parti qu'il a fondé, le Courant patriotique libre.Selon le Comité des avocats pour la défense des manifestants, les cinq...

commentaires (9)

Jour XXXIX. -Un convoi de voitures devant le domicile de Gebran Bassil, chef du CPL, à Rabieh aux cris : Dégage ! - Cinq jeunes arrêtés puis relâchés pour avoir déchiré des affiches du président Michel Aoun et du CPL. - Les manifestants s'appellent "mercenaires " dans un pays de la rive orientale de la Côte des Pirates.

Un Libanais

21 h 57, le 24 novembre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (9)

  • Jour XXXIX. -Un convoi de voitures devant le domicile de Gebran Bassil, chef du CPL, à Rabieh aux cris : Dégage ! - Cinq jeunes arrêtés puis relâchés pour avoir déchiré des affiches du président Michel Aoun et du CPL. - Les manifestants s'appellent "mercenaires " dans un pays de la rive orientale de la Côte des Pirates.

    Un Libanais

    21 h 57, le 24 novembre 2019

  • Dans un pays démocratique normal j'aurai peut être compris qu'il y a raison de ne pas offensé l'élu de la majorité du peuple... mais au Liban où le president est élu par une volonté iranienne ce genre d'arrêt est difficile à défendre...

    Wlek Sanferlou

    21 h 08, le 24 novembre 2019

  • ILS SONT ENTRAIN DE CREER DEUX RUES... COMME ILS AVAIENT MENACE... POUR DIVISER LE PEUPLE LIBANAIS ET ALLER VERS LES CONFRONTATIONS POUR DEVIER LA CONTESTATION DE SON BUT. IL EST URGENT QUE LA VRAIE CONTESTATION SE DOTE D,UN COMITE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 45, le 24 novembre 2019

  • Des jeunes hommes qui echapent au culte de la personalité. Un vent nouveau ces jeuns hommes.

    Toni Pantaloni

    18 h 41, le 24 novembre 2019

  • ILS GLISSENT PARMI LES MANIFESTANTS AVEC D,AUTRES EMBLEMES PRETENDANT LES MEMES SLOGANS POUR LES DIVISER. D,OU L,URGENCE DE LA CONTESTATION DE FORMER UN COMITE DES VRAIS MANIFESTANTS ET CONTESTATAIRES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 37, le 24 novembre 2019

  • Faudrait montrer une carte géographique à ces chers responsables CPL, ancien et nouveau, et leur indiquer où se trouve le Liban, au cas où ils le confondent déjà avec l'Iran ! Et leur conseiller de réfléchir pourquoi ils déclenchent un tel rejet...s'ils en sont encore capables... Irène Saïd

    Irene Said

    17 h 01, le 24 novembre 2019

  • "... le bureau du CPL de Baabda a condamné ces arrachages et estimant qu'ils avaient "provoqué des tensions indésirables", insistant sur l'importance de la coexistence dans la Montagne. ..." C’est bien dit. Je rétorquerai que si la coexistence dans la Montagne, ou n’importe où d’ailleurs, tient tellement à coeur à quelqu’un, CPL ou autre, eh bien on commence par enlever ses propres affiches si celles-ci sont controversées. Logique non?

    Gros Gnon

    16 h 14, le 24 novembre 2019

  • Quand l’ex Président du CPL et l’actuel comprendront que leur alliance avec HEZBALLAH a perdu le Liban?

    LA VERITE

    15 h 29, le 24 novembre 2019

  • Du respect, jeunes hommes .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 32, le 24 novembre 2019

Retour en haut