À la suite des derniers commentaires effectués par certains médias français au sujet de l’interview télévisée du président Michel Aoun, mardi dernier, le ministre d’État chargé des Affaires présidentielles, Salim Jreissati, a publié hier la mise au point suivante :
« Certains médias ainsi que des réseaux sociaux se font l’écho de propos déformés qu’ils attribuent au président Michel Aoun. Ces propos portent sur l’absence de leadership au sein du mouvement de contestation. Les propos déformés sont les suivants : “Si aucun des honnêtes hommes au pouvoir ne leur (aux manifestants) plaît, qu’ils aillent émigrer”. »
« Il convient de préciser que ces propos sont erronés, que leur traduction est inexacte et qu’ils sont sortis de leur contexte. La traduction fidèle des propos tels que tenus par le président de la République lors de son intervention télévisée se lit ainsi : “S’il n’y a pas d’honnêtes gens parmi les manifestants pour participer au dialogue, il ne leur reste plus qu’à émigrer parce que, dans ces circonstances, ils ne pourront pas accéder au pouvoir”. »
« Il importe d’apporter ces précisions linguistiques au débat actuellement en cours afin de clarifier les positions exprimées par le président de la République, d’une part, et dans le but d’éclairer fidèlement les nombreux auditeurs et lecteurs que nous respectons particulièrement, d’autre part.
De plus, il apparaît que les qualificatifs utilisés par certains journalistes pour décrire les plus hauts responsables politiques libanais, notamment le président de la République et le ministre des Affaires étrangères, récemment élu en mai 2018 à la tête du plus grand groupe parlementaire au Liban, refléteraient une opinion plus qu’une réalité. À ce titre, il est utile de préciser que depuis l’accord de Taëf en 1989, le pouvoir exécutif au Liban a été déféré au Conseil des ministres réuni. »
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Un menteur. Des politiciens en faillites qui n'ont plus rien d'autre à proposer à leurs brebis crédules.
Naji KM
10 h 51, le 18 novembre 2019