Un accord vieux de 25 ans entre Israël et la Jordanie et autorisant des fermiers israéliens à cultiver des terres sur deux sites jordaniens le long de leur frontière commune arrive à échéance dimanche, laissant les paysans dans l’incertitude. Le traité de paix jordano-israélien de 1994 autorise la « mise à disposition gratuite » de terres jordaniennes à des propriétaires israéliens pour une période initiale de 25 ans, dans les régions de Baqoura/Naharayim et Ghoumar/Tzofar. En octobre 2018, un an avant l’échéance, le roi Abdallah II de Jordanie avait notifié à Israël sa volonté de récupérer ces secteurs frontaliers, d’une dizaine de kilomètres carrés, sur lesquels des fermiers israéliens cultivent céréales, fruits et légumes.
Moyen Orient et Monde - Jordanie
Amman dans l’attente de la reprise de ses terres
OLJ / le 09 novembre 2019 à 00h00
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