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À La Une - Liban

Le secteur des carburants reporte sa grève et donne 48h à Hariri

Les représentants des propriétaires de stations-services et du rassemblement des sociétés importatrices du pétrole doivent à nouveau rencontrer le Premier ministre jeudi.

Une station-service le 18 septembre 2019 à Beyrouth. REUTERS/Mohamed Azakir

Les représentants du secteur des carburants au Liban ont annoncé lundi qu'ils gelaient temporairement leur appel à la grève, et donné 48 heures au Premier ministre, Saad Hariri, pour trouver une solution à la crise née de la difficulté à convertir leurs livres libanaises en dollars.

"La décision de faire grève a été gelée, et le chef du gouvernement va étudier le dossier dans les 48 heures qui viennent", ont indiqué les représentants des propriétaires de stations-services et du rassemblement des sociétés importatrices du pétrole, à l'issue d'un entretien avec M. Hariri au Grand sérail. "M. Hariri a promis de se réunir avec les parties prenantes dans les heures qui viennent pour tenter de trouver une solution", ont-ils ajouté, précisant que le Premier ministre allait à nouveau s'entretenir avec eux jeudi.

Dimanche, le représentant des distributeurs de carburant au Liban et conseiller du syndicat des propriétaires de stations-services, Fady Abou Chakra, avait affirmé qu'aucune grève du secteur n'était annoncée pour ces lundi et mardi, "sauf en cas de grève surprise". 

Mercredi dernier, le secteur avait déjà observé une journée de grève générale dans toutes les régions du pays, qui avait été suivie à 97%. Les stations-services sur l'ensemble du territoire national étaient notamment fermées pendant cette grève.

Ce mouvement de protestation, qui avait déjà été prévu fin août avant que la ministre de l’Énergie Nada Boustani ne parvienne à obtenir un sursis, a pour objectif de protester contre les difficultés rencontrées par toutes les parties prenantes dans le secteur des carburants à convertir leurs livres libanaises en dollars. En effet, les grands fournisseurs de carburants étrangers qui alimentent notamment les stations-service imposent à leurs clients franchisés libanais de régler leurs commandes en dollars. Les propriétaires de stations-service se retrouvent donc obligés de convertir eux-mêmes les livres en dollars, et nombre d’entre eux passent par des bureaux de change, moins regardants sur les conditions mais dont les taux sont beaucoup plus élevés que ceux pratiqués par les banques.

Lors d'un Conseil des ministres au début de la semaine dernière, le gouvernement avait décidé que que le Premier ministre Hariri, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil et le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé suivraient ce dossier.



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commentaires (3)

UNE DES CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE DU PAYS.

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 50, le 23 septembre 2019

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Commentaires (3)

  • UNE DES CONSEQUENCES DE LA CRISE FINANCIERE DU PAYS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 50, le 23 septembre 2019

  • Pauvre Saad, qu'est-ce qu'il prend sur la tête en ce moment. Il me fait de la peine . Abandonné par les siens, c'est pas facile.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 36, le 23 septembre 2019

  • Nous carburons!

    Eddy

    14 h 26, le 23 septembre 2019

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