C’est confirmé : le président libanais Michel Aoun prendra la parole le 25 septembre à la 74ème session de l’Assemblée générale de l’ONU qui ouvre ses travaux de haut niveau le 24 septembre. Ce jour là, le président Aoun sera le huitième dirigeant, après le président iranien Hassan Rohani, à s’exprimer à la tribune de l’ONU.
Près de 200 chefs d'État et de gouvernement, et même un prince ou deux, se rendront bientôt à New York pour assister à la séance d'ouverture de l'Assemblée générale. Cette session sera présidée par Tijjani Mohammad Bande, ancien représentant permanent du Nigeria auprès de l’ONU, seul candidat en lice pour l’Afrique, et second président nigérien de l’Assemblée générale de l’ONU après Joseph Nanven qui a occupé ce poste entre 1989 et 1990.
Présidence de la Russie du Conseil
Fait particulier cette année, la Russie assure en septembre la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies. Le président Vladimir Poutine ne participera à aucun événement à New York. Comme à l’accoutumée, son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, représentera son pays. Le président Poutine avait pris part à la session de 2015 juste avant l’intervention russe en Syrie. Alors que les dirigeants du monde entier, représentant 193 nations, se rendront au siège de l'ONU pour discuter du changement climatique, des conflits brûlants comme la Syrie et le Yémen, ainsi que des objectifs de développement durable, la Russie se concentre sur l'agenda politique du Conseil de sécurité ce mois-ci.
Sous la présidence de la Russie, le Conseil examinera, entre autres, les missions de maintien de la paix et les missions politiques des Nations Unies en Afghanistan, en Colombie, en Guinée-Bissau, en Libye et au Sud-Soudan, et tiendra également un débat sur l'Afghanistan, des réunions sur le Yémen et le Moyen-Orient, ainsi que sur la paix et la sécurité en Afrique. Un débat spécial dirigé par la Russie est organisé sur la lutte contre le terrorisme. Il réunira notamment l’Organisation de coopération de Shanghai, l’Organisation du Traité de sécurité collective et la Communauté d’États indépendants.
La commission d’enquête de l’ONU récemment créée pour enquêter sur l’attentat à la bombe contre des installations humanitaires à Idleb, en Syrie, après que la Russie et la Turquie se soient entendues en 2018 pour désamorcer les tensions dans la région, est un sujet imminent qui n’a pas été programmé mais qui pourrait être abordé sous la présidence russe. Le représentant permanent de la Russie au Conseil de sécurité, Vassili Nebenzia, a déclaré aux médias que Moscou avait des informations à fournir au conseil sur le sujet.
Pour mémoire
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Du cinéma à la libanaise en perspective... soyons prêts...de toutes façons, nous n'en sommes plus à une séance près, ces derniers temps...non ? Irène Saïd
18 h 41, le 07 septembre 2019