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Liban - Disparition

Nadim Abdelsamad, de « l’orthodoxie » communiste à la Gauche démocratique

Nadim Abdelsamad.

Décédé mercredi 28 août, Nadim Abdelsamad était surtout l’un des vétérans du Parti communiste libanais (PCL), dont il a été secrétaire général adjoint, et l’un des membres très actifs et influents du Mouvement national (coalition de la gauche libanaise).

On le surnommait souvent, lui et son camarade Karim Mroué, les « Souslov » du Parti communiste libanais, dont il incarnait la ligne la plus doctrinaire, la plus orthodoxe. Mais il n’allait pas en rester là.

Lors d’un congrès du PCL, après la guerre civile libanaise, à un moment où Damas tentait de mettre la main sur le parti, Nadim Abdelsamad se rebella avec Georges Haoui et Karim Mroué, et refusa l’obédience baassiste.

Il en résulta une série de coups de force à l’intérieur du parti, l’avènement d’un secrétariat général satellite du régime syrien et, en contrecoup, la naissance de la Gauche démocratique libanaise. Ce processus mènera à l’assassinat de Georges Haoui, au printemps 2005, dans la série des attentats qui précédèrent et suivirent celui de Rafic Hariri (14 février 2005). Depuis, il s’était progressivement retiré de la vie politique active. Mais ce natif de Amatour, dans le Chouf, est resté proche du 14 Mars et de Walid Joumblatt, qui a tenu à faire part hier du décès d’un homme qui fut, pour lui, « le compagnon de route de Kamal Joumblatt, Georges Haoui et Mohsen Ibrahim ».

F. N.


Décédé mercredi 28 août, Nadim Abdelsamad était surtout l’un des vétérans du Parti communiste libanais (PCL), dont il a été secrétaire général adjoint, et l’un des membres très actifs et influents du Mouvement national (coalition de la gauche libanaise).On le surnommait souvent, lui et son camarade Karim Mroué, les « Souslov » du Parti communiste libanais, dont il...

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