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Liban - Folklore

Journée nationale de la dabké, dimanche à Maasser el-Chouf

Photo archives L’OLJ

Tous les Libanais ou presque ont des souvenirs associés à la dabké, cette danse traditionnelle libanaise. Elle est encore dansée à de nombreuses occasions au Liban, notamment lors des mariages et des fêtes de famille. Cette danse a de nombreuses variantes régionales au Liban, mais aussi dans les pays voisins. En effet, elle est présente également dans les cultures syrienne, irakienne, palestinienne, jordanienne, arménienne et kurde.

L’association Jabalna, avec l’aide du ministère de la Culture, mène depuis 5 ans une action pour pérenniser la Journée nationale de la dabké, qui a lieu chaque année le premier dimanche de septembre. Cette année, la célébration se tiendra ce dimanche à Maasser el-Chouf. La fête, dont l’entrée est libre et ouverte à tous, occupera une journée entière. Des spectacles de dabké libanaises, arméniennes, géorgiennes et russes seront présentés par des danseurs venus de différentes régions du Liban, mais aussi d’Arménie, lors d’une cérémonie dirigée par l’acteur Badih Abou Chakra.

Les visiteurs auront également l’occasion d’encourager leur troupe de danse favorite lors du concours de danse « ‘ala Dal’ouna », qui sera jugé par un jury composé de Mmes Papou Lahoud et Karla Boutros, MM. Rabih Nahas, Mazen Kiwan et Majdi Zebian. Nouveauté du programme cette année : des groupes de musique live joueront pendant la journée et lors de la cérémonie de clôture.

En plus de la compétition, les adultes pourront apprendre à danser les différentes variétés de la dabké, pendant que les enfants auront le loisir de s’initier à leurs premiers pas de danse dans le village d’enfants, faisant de cette journée une excursion familiale idéale. Des femmes cuisinières des villages alentour sélectionnées pour leurs talents se chargeront de préparer des spécialités locales pour le repas, et les visiteurs pourront acheter la « mouné », une variété de produits locaux. La cérémonie sera également accompagnée d’une présentation des produits du terroir et d’œuvres d’artisans locaux.

La journée sera également l’occasion de visiter le charmant village de Maasser el-Chouf, perché sur les hauteurs des montagnes du Chouf, à 57 km de Beyrouth, et connu pour son caractère traditionnel et rural préservé. De même, grâce aux navettes gratuites mises à disposition, les visiteurs pourront découvrir facilement la réserve de cèdres de la région.


(Pour mémoire : Dabké Fever : « Le festival de l’amour et de la spontanéité »)



Afin de limiter les embouteillages et la pollution, l’association Jabalna a mis en place des transports toutes les heures depuis la ville de Damour et du centre Starco à Beyrouth jusqu’à Maasser el-Chouf, un village reconnu « pollution zéro » par l’Unesco.

Si le festival de Jabalna existe depuis 2006, c’est seulement il y a quatre ans que la Journée nationale de la dabké a été créée et pris de l’ampleur, au point de réunir 12 000 visiteurs l’année dernière. L’objectif de l’association Jabalna avec cet événement est de préserver cet héritage national qu’est la dabké et d’assurer la transmission de ces traditions aux nouvelles générations.

Ce fut le premier festival de ce type au Liban, et depuis il en a inspiré de nombreux autres dans tout le pays. Avec le temps, ces manifestations se sont consacrées de plus en plus à l’environnement, avec de nouveaux thèmes sélectionnés chaque année. Jabalna a établi des collaborations avec les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, de même qu’avec des organisations internationales telles que Birdlife, la FAO, le PNUD et USAid. Objectif central pour l’association désormais: organiser en 2020 un festival international de la dabké, réunissant la diaspora dans tous les pays afin de préserver et célébrer cet héritage.


Pour mémoire

Unis pour la dabké à Maasser el-Chouf

Tous les Libanais ou presque ont des souvenirs associés à la dabké, cette danse traditionnelle libanaise. Elle est encore dansée à de nombreuses occasions au Liban, notamment lors des mariages et des fêtes de famille. Cette danse a de nombreuses variantes régionales au Liban, mais aussi dans les pays voisins. En effet, elle est présente également dans les cultures syrienne,...

commentaires (3)

Faites la fête pas la guerre.. c bien les gars.. Gardez le cap... La guerre c pas pour le libanais, fêtard de nature.

LE FRANCOPHONE

19 h 33, le 30 août 2019

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Commentaires (3)

  • Faites la fête pas la guerre.. c bien les gars.. Gardez le cap... La guerre c pas pour le libanais, fêtard de nature.

    LE FRANCOPHONE

    19 h 33, le 30 août 2019

  • Je garde un souvenir inoubliable du spectacle des "Soeurs Saïd" (El-Akhawat Saïd) sur Canal 7 dans las années 1960-70. Leurs pas extrêmement élégants de la dabké féminine libanaise.

    Un Libanais

    18 h 45, le 29 août 2019

  • Alors on danse.....

    FRIK-A-FRAK

    18 h 34, le 29 août 2019

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