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Liban - Commerce équitable

Mettre les producteurs libanais en contact direct avec les consommateurs

Dans une atmosphère festive et conviviale, l’association Fair Trade Lebanon a permis à une cinquantaine de coopératives et d’agriculteurs libanais d’exposer leurs produits sur le site du couvent Saint-Georges de Qleyaat.

Contact direct entre les producteurs et les consommateurs. Photo Jérémy Tattevin

Promouvoir les spécialités culinaires du Liban et favoriser l’accès au marché pour les producteurs les plus vulnérables : tel était l’objectif fixé par Fair Trade Lebanon à l’occasion de la huitième édition de la Journée du commerce équitable organisée hier au couvent Saint-Georges de Qleyaat, au Kesrouan, sous l’égide du ministre de l’Économie Mansour Bteich.

L’ONG Fair Trade Lebanon (FTL) apporte depuis 2006, date de sa création, un soutien technique et matériel aux coopératives et aux PME situées sur l’ensemble du territoire libanais. Elle donne l’opportunité à ces hommes et ces femmes de s’implanter sur le marché ainsi que de voir leurs produits être exportés à l’étranger. De fait, une partie des produits est exportée en Europe mais aussi aux États-Unis et au Japon. Néanmoins, FTL privilégie les circuits courts (du producteur au consommateur, sans intermédiaires) et regroupe dans cette optique les diverses coopératives en une communauté afin qu’elles puissent être en lien les unes avec les autres dans les différentes étapes de conception du produit, de la récolte à sa transformation et jusqu’à sa mise en vente.


Promotion des savoir-faire culinaires libanais
Les visiteurs ont un large choix de spécialités libanaises qu’ils peuvent déguster au copieux buffet dont la restauration est assurée par les diverses coopératives de femmes, mais aussi sur les stands du « Farmers Market » entre lesquels on peut se promener et acheter des produits du terroir, biologiques et certifiés commerce équitable portant le label TEQ (Transparency, Equity, Quality). Des coopératives de femmes de Jbeil (« Women of Jbeil »), de Baskinta et de Kfardebian (« al-Atayeb ») tiennent un stand dans cet espace et partagent avec enthousiasme et amour les produits artisanaux destinés à la vente, à savoir des pots de confiture, des jus, des sirops, des kaak, des fruits confits et bien d’autres produits de leur savoir-faire encore.

Samira Zgheib, fondatrice de la coopérative « al Atayeb » au sein de laquelle sont aujourd’hui actives une quinzaine de femmes âgées, travaille depuis six ans avec Fair Trade Lebanon. « C’est difficile de faire ce métier au Liban, il y a peu d’acheteurs », souligne-t-elle. Elle a toutefois permis à ces femmes âgées de sortir de leur domicile et de reprendre la vie active. Fair Trade Lebanon leur est venue en aide en leur fournissant des machines. De la même manière, l’ONG vient en aide aux petites entreprises et aux coopératives, par le biais de formations en management, sur l’hygiène alimentaire ainsi que par un suivi et un soutien réguliers et par l’implémentation de projets sur le territoire. Du côté des étals agricoles, ce sont des légumes et principalement des tomates, de la laitue mais aussi des figues, des noix et du raisin qui proviennent exclusivement du Akkar qui sont exposés, dans le cadre du projet ARDI, Akkar Rural Development Initiative.


Pour un commerce respectueux de l’environnement
Le ministre de l’Économie et du Commerce, Mansour Bteich, a déclaré lors de son discours d’inauguration qu’il était primordial de « croire aux produits d’origine libanaise qui ont un potentiel énorme et une qualité indéniable ». Ainsi, Fair Trade Lebanon a également pour rôle de sensibiliser le public à la richesse des produits libanais tout en rétablissant la confiance en eux, comme le préconise Christy Massabni, chargée de marketing et de communication au sein de FTL. « Il est nécessaire de préserver cet héritage culinaire et de le transmettre de génération en génération », déclare-t-elle à L’Orient-Le Jour. Dans un contexte de crise économique et sociale où 35 % des jeunes diplômés et 25 % de la population active se trouvent au chômage, les agriculteurs et petites entreprises, véritables ambassadeurs de la culture libanaise, ont plus que jamais besoin de soutien, ce à quoi s’attelle FTL, notamment à travers la création d’emplois et l’accroissement de la visibilité sur le marché des produits libanais qui s’engagent dans le respect de l’environnement.

Le ministre de l’Économie et du Commerce a également planté un olivier avec les membres de Fair Trade Lebanon dans la cour du couvent. L’olivier symbolise la « force » mais aussi, dans un souci de préservation de l’environnement, l’un des dix principes du commerce équitable, la volonté de reboiser les alentours du couvent délaissé depuis quelque temps, comme l’explique à L’OLJ l’une des membres de FTL. D’ailleurs, on trouve sur place des poubelles de tri et sur ce plan les couverts sont en carton, à l’instar des assiettes.

Promouvoir les spécialités culinaires du Liban et favoriser l’accès au marché pour les producteurs les plus vulnérables : tel était l’objectif fixé par Fair Trade Lebanon à l’occasion de la huitième édition de la Journée du commerce équitable organisée hier au couvent Saint-Georges de Qleyaat, au Kesrouan, sous l’égide du ministre de l’Économie Mansour Bteich....

commentaires (2)

FACILE A DIRE. IL FAUT CREER DES MARCHERS OU COOPERATIVES ET AGRICULTEURS PEUVENT OFFRIR LEURS PRODUITS DIRECTEMENT AUX CONSOMATEURS. MAIS QU,EN SERAIT-IL DES PRODUITS RESTANTS ET NON VENDUS ? TOUS LES DEUX ET SPECIALEMENT LES AGRICULTEURS VEULENT POUVOIR ECOULER TOUS LEURS PRODUITS. DIFFICILE A EXECUTER ET SURTOUT A MAINTENIR.

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 35, le 26 août 2019

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Commentaires (2)

  • FACILE A DIRE. IL FAUT CREER DES MARCHERS OU COOPERATIVES ET AGRICULTEURS PEUVENT OFFRIR LEURS PRODUITS DIRECTEMENT AUX CONSOMATEURS. MAIS QU,EN SERAIT-IL DES PRODUITS RESTANTS ET NON VENDUS ? TOUS LES DEUX ET SPECIALEMENT LES AGRICULTEURS VEULENT POUVOIR ECOULER TOUS LEURS PRODUITS. DIFFICILE A EXECUTER ET SURTOUT A MAINTENIR.

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 35, le 26 août 2019

  • oui bon. assez de ces sornettes. nous avons tous ete témoins de cette blague ou les " producteurs " exposaient/proposaient leurs produits au des prix beaucoup plus eleves que ceux proposes pour les memes produits par les supermarkets les plus chers, ET LE PIRE est qu'ils pensaient nous convaincre de la haute qualite de leurs produits....

    Gaby SIOUFI

    16 h 27, le 26 août 2019

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