Rechercher
Rechercher

À La Une - Yémen

Pas de négociation sans retrait des séparatistes à Aden, exige le gouvernement yéménite

Les séparatistes n'ont montré aucune disposition à retirer leurs partisans des positions conquises à Aden, dont cinq casernes, le palais présidentiel et le bureau du Premier ministre.

Des passants dans une rue d'Aden, au Yémen, le 12 août 2019. Photo REUTERS/Fawaz Salman

Le gouvernement du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a exigé mercredi le retrait des séparatistes des positions qu'ils ont conquises la semaine dernière à Aden (sud) avant tout dialogue politique avec cette mouvance.

"Le gouvernement a accueilli favorablement la proposition de l'Arabie saoudite de tenir un dialogue sur les conséquences du coup d'Etat à Aden", a indiqué le ministère yéménite des Affaires étrangères dans un communiqué. "Mais, avant tout dialogue, il faut s'engager à respecter les termes du communiqué de la coalition (sous commandement saoudien) qui souligne la nécessité d'un retrait du Conseil de transition du sud (STC, séparatiste) des positions prises ces derniers jours", a ajouté le ministère.

Le STC s'est dit prêt à participer à une réunion proposée par Riyad. Mais il n'a montré aucune disposition à retirer ses partisans des positions conquises à Aden, dont cinq casernes, le palais présidentiel et le bureau du Premier ministre, selon des sources sécuritaires proches du STC.


(Lire aussi : Khamenei reçoit le porte-parole des houthis)


Ces positions ont été prises à l'issue de combats avec les forces pro-Hadi. L'ONU a fourni un bilan de 40 morts et de 260 blessés, dont de nombreux civils, dans les combats d'Aden, où le gouvernement yéménite s'est installé provisoirement, la capitale Sanaa, dans le nord, étant aux mains des rebelles houthis.

Une guerre oppose depuis près de cinq ans au Yémen une coalition de forces hétéroclites aux rebelles houthis venus du nord et qui se sont emparés de vastes portions du territoire. Avant les affrontements à Aden, le gouvernement et le STC étaient théoriquement alliés dans la lutte contre les houthis, soutenus par l'Iran.

La coalition antirebelles est dirigée par l'Arabie saoudite qui soutient le président Hadi, mais les Emirats arabes unis, autre pilier de cette alliance, a des liens avec le STC.

La guerre a fait depuis 2015 des dizaines de milliers de morts, dont de nombreux civils, selon des organisations humanitaires, et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l'ONU. 



Lire aussi 
Au Yémen, les séparatistes du sud adoptent un ton conciliant après des combats meurtriers

L'Arabie saoudite frappe les séparatistes du sud du Yémen après des combats meurtriers

Le gouvernement du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a exigé mercredi le retrait des séparatistes des positions qu'ils ont conquises la semaine dernière à Aden (sud) avant tout dialogue politique avec cette mouvance.
"Le gouvernement a accueilli favorablement la proposition de l'Arabie saoudite de tenir un dialogue sur les conséquences du coup d'Etat à Aden", a indiqué le...

commentaires (1)

Entre ces arabes de pacotilles c'est à qui mieux mieux. Ils se précipitent tous à Teheran. Le camp occidental avec israel en déroute totale.

FRIK-A-FRAK

18 h 29, le 14 août 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Entre ces arabes de pacotilles c'est à qui mieux mieux. Ils se précipitent tous à Teheran. Le camp occidental avec israel en déroute totale.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 29, le 14 août 2019

Retour en haut