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À La Une - Conflit

Près de 70 combattants tués dans affrontements dans le nord-ouest de la Syrie

Le régime a mené des dizaines de frappes aériennes sur le nord de Hama et le sud d'Idleb, selon l'OSDH.




Un combattant du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham à Idleb, le 7 août 2019. / AFP / Omar HAJ KADOUR

Des affrontements entre les troupes du régime et des forces dominées par les jihadistes ont tué samedi 70 combattants dans le nord-ouest de la Syrie, où le pouvoir reprend peu à peu des localités, a indiqué une ONG.

La majeure partie de la province d'Idleb et des zones des provinces voisines d'Alep, de Hama et de Lattaquié, sont dominées par le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'el-Qaëda) et échappent toujours au contrôle du régime de Bachar el-Assad, huit ans après le début de la guerre. Des groupes rebelles sont également présents dans ces régions.

Samedi, les combats dans le nord de Hama, dans le sud d'Idleb et dans la région de Lattaquié ont tué 32 combattants du régime et 38 rebelles et jihadistes, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Ces affrontements ont eu lieu alors que les forces du régime poursuivaient leur avancée à la frontière entre les provinces de Hama et Idleb, avec pour objectif de reprendre Kafr Zita, une des grandes villes du nord de Hama, et le village voisin de Latamneh, a ajouté l'OSDH.

Les forces pro-Damas ont aussi progressé vers la localité d'Al-Hbeit, dans la province d'Idleb, a précisé l'OSDH. Elles tentent également d'encercler Khan Cheikhoun, non loin d'Al-Hbeit, après avoir repris ces derniers jours plusieurs villes et villages aux alentours, aux mains des jihadistes et rebelles, a précisé l'ONG. Le régime a également mené des dizaines de frappes aériennes sur le nord de Hama et le sud d'Idleb, selon l'OSDH.

Ces avancées à Idleb et Hama des troupes du régime sont les plus importantes depuis juin dans ces régions, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane.

Un accord conclu en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie voisine, qui soutient certains groupes rebelles, visait à éviter dans la région une offensive d'envergure du régime. Mais la région d'Idleb est la cible depuis plus de trois mois de bombardements quasi quotidiens menés avec son allié russe, qui ont tué plus de 790 civils, selon l'OSDH, et déplacé plus de 400.000 personnes, d'après l'ONU.

Après quatre jours de trêve début août, Damas et Moscou ont repris les raids sur Idleb le 5 après des tirs d'obus sur une base russe dans l'ouest du pays.

Déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait plus de 370.000 morts et déplacé des millions de personnes.


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