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Moyen Orient et Monde - Crise

Selon Téhéran, Washington a rejeté une proposition de dialogue

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Photo d’archives/AFP

L’Iran a affirmé hier que les États-Unis avaient rejeté une proposition de Téhéran suggérant des inspections plus poussées de son programme nucléaire en échange d’une levée des sanctions par Washington, qui selon la République islamique refuse le dialogue.

Au titre du protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) auquel Téhéran a souscrit en 2015, l’Iran a accepté que les inspecteurs de l’AIEA contrôlent toutes ses activités nucléaires, multiplient les visites de terrain inopinées et exploitent des milliers d’images de vidéosurveillance en temps réel. L’AIEA a souligné à maintes reprises que le régime d’inspection en place en Iran depuis 2015 est le plus dur au monde. Mais Téhéran a dit avoir proposé aux États-Unis d’aller encore plus loin dans les inspections de son programme nucléaire. « Si Washington cherche véritablement un accord (...) l’Iran peut transformer le protocole additionnel en loi (en 2019) et les États-Unis peuvent dans le même temps (...) lever toutes les sanctions illégales », a déclaré hier le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi. Il a cependant affirmé que Washington avait rejeté cette proposition iranienne.

« Mais comme nous l’avions prédit, elle a été rejetée, car nous savions qu’ils ne sont pas en faveur de pourparlers ou d’un accord qui donneraient des résultats satisfaisants », a-t-il dit en conférence de presse.

Selon lui, la proposition a été faite par le ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, au cours d’une récente visite à New York, pour écarter l’idée que « l’Iran est contre des discussions (alors) que l’Amérique est pour le dialogue ».

Par ailleurs, le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab a exclu hier un échange entre le pétrolier britannique saisi par l’Iran dans le détroit d’Ormuz et le tanker iranien arraisonné par les Britanniques au large de Gibraltar. L’Iran avait saisi le 19 juillet un pétrolier suédois battant pavillon britannique, le Stena Impero, soupçonné de « non-respect du code maritime international », 15 jours après l’arraisonnement du tanker iranien Grace 1 par les autorités britanniques au large de Gibraltar. « Le Grace 1, a-t-il développé, a été intercepté parce qu’il violait les sanctions (de l’UE) et se dirigeait vers la Syrie avec du pétrole (NDLR : ce que Téhéran dément). » Le Stena Impero en revanche est détenu « illégalement », a-t-il affirmé.

Source : AFP


L’Iran a affirmé hier que les États-Unis avaient rejeté une proposition de Téhéran suggérant des inspections plus poussées de son programme nucléaire en échange d’une levée des sanctions par Washington, qui selon la République islamique refuse le dialogue. Au titre du protocole additionnel au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) auquel Téhéran a souscrit en 2015,...

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