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Liban

Le bloc du Futur fustige « les prises de position qui violent la distanciation »

Le Premier ministre présidant hier la réunion de son groupe parlementaire à la Maison du Centre. Photo Dalati et Nohra

Réuni hier à la Maison du Centre sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri, le groupe parlementaire du courant du Futur a fustigé hier « les prises de position qui continuent de violer les règles de la distanciation et qui portent atteinte aux relations entre le Liban et certains pays arabes, ainsi qu’aux efforts qui sont déployés pour améliorer ces relations et combler les brèches en raison de politiques irresponsables et de campagnes suspectes » – une réponse implicite aux propos vendredi soir du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Le gouvernement libanais a fixé les titres de sa politique extérieure, à savoir la nécessité d’éloigner le Liban des conflits extérieurs et le respect du pacte de la Ligue arabe, en particulier l’article 8, avec l’adoption d’une politique extérieure indépendante basée sur l’intérêt supérieur du Liban et le respect du droit international pour préserver la nation en tant qu’espace de paix, de stabilité et de rencontre. » « Inutile de rappeler dans ce cadre que le Liban ne fera pas partie d’un quelconque axe extérieur ou régional », poursuit le communiqué. « La question du Liban et de son conflit ouvert avec l’ennemi sioniste sur la question du tracé des frontières reste, elle, tributaire d’une solution en Conseil des ministres », note-t-il. Concernant l’incident de Qabr Chmoun, le groupe du Futur s’est dit satisfait de « l’avancée limitée » qui a eu lieu pour en résorber les répercussions, louant dans ce cadre les efforts du directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, et prenant acte d’« une baisse des polémiques entre les parties au conflit ». « L’obstacle que constitue cet incident pour l’action du Conseil des ministres est devenu inacceptable et n’est pas sans provoquer plus de dégâts sur le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et le besoin du pays de se consacrer à faire face aux défis économiques et sociaux (…). Cela suppose de sortir du cercle vicieux des polémiques autour de l’incident et de retourner au Conseil des ministres en tant que cadre pour l’entente nationale et le dialogue entre les composantes politiques », ajoute le texte.


Réuni hier à la Maison du Centre sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri, le groupe parlementaire du courant du Futur a fustigé hier « les prises de position qui continuent de violer les règles de la distanciation et qui portent atteinte aux relations entre le Liban et certains pays arabes, ainsi qu’aux efforts qui sont déployés pour améliorer ces relations et combler...

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