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Liban - Réfugiés palestiniens

À Miyé w Miyé, la situation surréaliste des Libanais qui tentent de récupérer leurs maisons squattées

Depuis 1967, des habitants du Liban-Sud attendent en vain que les verdicts des procès gagnés contre l’État libanais soient exécutés.


Occupés par des squatteurs, des bâtiments tombent petit à petit en ruine. Photo Patricia Khoder

« J’ai dû racheter ma maison chambre par chambre. De 1992 à 2015. Cela m’a coûté 65 000 dollars, dont la dernière tranche de 34 000 dollars a été payée aux squatteurs à la gendarmerie de Saïda, pour qu’il y ait des témoins », raconte Assaad Saykali, membre du conseil municipal de Miyé w Miyé, village de l’est de Saïda, qui abrite depuis 1952 un camp palestinien du même nom.

Quand les chrétiens des villages de l’est de Saïda ont été poussés à l’exode en avril 1985, suite au retrait israélien, les maisons des habitants de Miyé w Miyé ont été squattées par des réfugiés palestiniens qui résident dans le camp du village. Cela a été également le cas dans la localité de Darb el-Sim, où les Palestiniens du camp de Aïn el-Héloué ont occupé les habitations.

Jusqu’à aujourd’hui, même avec la fin de la guerre du Liban, de nombreuses maisons demeurent squattées, inaccessibles à leurs habitants.

Un autre problème se pose également dans les villages de Miyé w Miyé, Darb el-Sim et Aïn el-Héloué, depuis les années soixante. Les camps palestiniens mis en place à la va-vite en 1948, avec la création de l’État d’Israël, ont rapidement débordé sur des terrains limitrophes aux espaces qui étaient à la base consacrés aux Palestiniens. Les propriétaires de ces terrains sont, depuis, devant un fait accompli : leurs terres font de facto partie des camps palestiniens officiels. Ils n’y ont pas accès et n’ont reçu aucune indemnisation de la part de l’État libanais.

Officiellement, l’État, qui a signé des accords avec l’Unrwa (Office de secours et travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) pour permettre la mise en place de camps de réfugiés palestiniens au Liban, devait indemniser les propriétaires des terrains, ce qui n’a pas été le cas lorsque les camps initiaux, reconnus officiellement par l’État, ont débordé pour englober des terrains qui ne figuraient pas dans l’accord initial.

« Comme la loi interdit aux réfugiés palestiniens de construire en hauteur, les camps ont rapidement débordé sur d’autres terrains. À Miyé w Miyé, en 1948, il y avait sur un terrain du village la Croix-Rouge internationale avec deux tentes, qui sont devenues quatre, puis huit… À l’époque, nous pensions tous que les Palestiniens retourneraient chez eux rapidement, que ce serait une affaire de quelques semaines et que tout rentrerait dans l’ordre. Le camp de Miyé w Miyé a été officiellement désigné comme camp de réfugiés en 1952, mais il n’y a pas eu concernant ce camp un accord en bonne et due forme entre l’Unrwa et l’État libanais », explique Hanna Wakim, qui a fait de l’affaire son cheval de bataille, montrant des documents à l’appui.

Sa famille possède 170 000 mètres carrés de terrains squattés entre Miyé w Miyé et Aïn el-Héloué. Il existe plus d’une centaine de personnes dans le cas de Hanna Wakim à Miyé w Miyé et à Saïda.

Aujourd’hui, le camp de Miyé w Miyé compte, selon les habitants de Saïda et des villages voisins, 4 000 réfugiés et celui de Aïn el-Héloué 75 000 personnes.


(Pour mémoire : À Miyé w Miyé, le Fateh appelle à remettre les fauteurs de troubles aux autorités)

La même situation à Tyr, Tripoli et Beyrouth

« Ma famille a gagné le premier procès contre l’État libanais en 1967, indique Hanna Wakim. C’était du temps de mon père. Nous devions être indemnisés, mais cela n’a jamais été fait. Il y a 52 ans, mon père était le seul concerné par l’affaire. Aujourd’hui, nous sommes six héritiers. Dans 20 ans, il y aura une trentaine d’héritiers, et plus on divise l’héritage, plus la valeur des terrains diminue. Mes enfants et mes petits-enfants ne se battront pas pour récupérer une poignée de dollars. Plus le temps passe, plus le nombre d’héritiers augmentera et les terrains seront à jamais perdus », explique M. Wakim, montrant une pile de documents qu’il a collectés au fil des ans. Il s’agit notamment de copies de contrats entre l’Unrwa et l’État libanais, de nombreux documents portant sur les verdicts de procès que sa famille et celles de personnes dans son cas ont gagné et qui n’ont jamais été exécutés, de compte-rendu de réunions entre les personnes lésées et les ministres de l’Intérieur depuis les années 80 jusqu’à Marwan Charbel, qui a achevé son mandat en 2013, Nouhad Machnouk ayant refusé de les recevoir et le rendez-vous avec Raya el-Hassan n’ayant pas encore été pris.

Hanna Wakim, qui habite entre le Canada et le Liban et dont toute la famille se trouve en Amérique, passe son temps au pays natal à rencontrer des personnes dans sa situation, à ajouter des documents à son dossier et à tenter de trouver une solution. Aux États-Unis, il a même essayé d’intenter un procès contre les Nations unies, mais une telle démarche s’est avérée impossible. « Un particulier ne peut pas intenter un procès contre l’ONU, il faut qu’un État le fasse », lui a-t-on expliqué. Or l’État libanais n’a aucun problème juridique avec l’Unrwa et, selon la loi, c’est à lui d’indemniser ses habitants lésés par la construction des camps.

Hanna Wakim a également répertorié, grâce à ses recherches, d’autres personnes dans son cas, pas seulement dans le caza de Saïda, mais aussi à Tyr, Tripoli et Beyrouth, où les camps palestiniens ont débordé.

« Nous avons pensé créer une ONG pour que nos droits soient respectés avant que cela ne soit trop tard, mais nous avons reçu des promesses actuellement du chef de l’État qui suit notre dossier de près. Nous attendons donc que justice soit faite », dit-il.


Deux étages et un minaret

Abdelghani Chamaa, originaire de Saïda, se rendait durant les années 50 à l’école évangélique de Miyé w Miyé, devenue également un terrain occupé par les réfugiés palestiniens. Hanna Wakim était son camarade. Aujourd’hui, c’est aussi son compagnon de malheur. Abdelghani Chamaa possède des terrains limitrophes au camp de Aïn el-Héloué, qui sont eux aussi squattés depuis les années 60. « Ces terrains ne font pas partie du camp officiel. C’était des terrains agricoles, très fertiles où nous plantions entre autres du blé. C’est l’héritage de ma famille, mon patrimoine. Je veux les récupérer… Si cela est impossible, que l’État me verse des indemnisations », dit-il.

Les deux hommes se souviennent de la région durant les années cinquante, des terrains agricoles, des oliveraies et de la vie tranquille de ce côté de Saïda.

Durant les années 60, des fedayine expulsés d’Israël et de Jordanie sont venus s’installer à Aïn el-Héloué et à Miyé w Miyé. Des réfugiés palestiniens, originaires notamment de Gaza et de la Cisjordanie, les ont suivis. Les Palestiniens arrivés au Liban en 1948 sont originaires des villages de la Galilée, de Haïfa et de Saint-Jean d’Acre, plus proches de la frontière libanaise.

« Tout a changé aux alentours de Saïda, des quartiers entiers sont désormais peuplés de Palestiniens, poussant les Libanais à partir ailleurs, relève Abdelghani Chamaa. C’est le cas par exemple de Serope (quartier qui porte le nom d’un homme arménien originaire de Saïda qui, après avoir gagné à la loterie, a acheté un immense terrain à proximité du camp de Aïn el-Héloué et a construit des immeubles destinés aux Palestiniens) ou encore de l’hôpital al-Hamchari et ses alentours, dont les terrains ont été achetés par l’OLP (Organisation pour la libération de la Palestine) à la fin des années 70. On ne pourra pas remonter le temps, mais il faut bien que nous soyons indemnisés », souligne également Abdelghani Chamaa, ajoutant : « Nous n’avons rien contre les Palestiniens. Ce sont de pauvres diables qui ont tout perdu, mais nous aussi nous avons des droits. »

Abdelghani Chamaa et Hanna Wakim rapportent aussi les cas de personnes dans leur situation. « Que de personnes ont perdu leurs terrains !

Cela a commencé durant les années 60 pour prendre d’énormes proportions en 1985 », s’exclame encore Abdelghani Chamaa.

La famille de Georges Wakim, un cousin de Hanna Wakim, possédait de son côté une maison coquette à Miyé w Miyé. C’est là où cet homme qui travaille actuellement au Koweït a grandi et s’est vu obligé de partir avec sa famille en 1985. « Au fil des années, le camp gagnait du terrain, mais nous sommes restés chez nous malgré les miliciens qui nous entouraient où les maisons aux toits en Eternit qui commençaient à pousser ici et là, raconte Georges Wakim. Et puis, en 1985, nous sommes partis. Notre maison a été squattée et son dernier occupant était Jamal Sleiman, chef de Ansar Allah à Miyé w Miyé (le pendant sunnite du Hezbollah, expulsé du camp en 2018 suite à un accord tacite entre les factions palestiniennes et l’État libanais). Il y a ajouté deux étages et un minaret, car il y avait également aménagé une mosquée, indique Georges Wakim. Depuis 1991, j’ai réussi à visiter deux ou trois fois notre ancienne maison, juste pour voir… Mais souvent, j’avais été empêché d’entrer dans le camp par des miliciens palestiniens », ajoute-t-il.


(Pour mémoire : Miyé w Miyé : déploiement d’une force mixte civile pour contrôler le cessez-le-feu)


Vivre avec les squatteurs

Retour à Assaad Saykali, l’homme qui a été obligé de racheter sa propre maison des squatteurs. « Regardez un peu plus haut le minaret, c’est initialement la maison de Georges Wakim », s’écrie-t-il, pointant le camp de Miyé w Miyé du doigt.

Installé sur sa terrasse où des lapins et des chatons jouent sur la pelouse d’un vert éclatant où il a placé une grande piscine pneumatique pour ses petits-enfants qui viennent des États-Unis pour passer l’été au village, il raconte encore : « Je suis parti comme tout le monde en 1985. Quand je suis rentré en 1992, treize familles palestiniennes occupaient ma maison. Je voulais me réinstaller à Miyé w Miyé, c’est mon village, la terre des miens. Je me suis mis à négocier avec eux. Au début, j’ai pu racheter deux chambres, chacune à 1 500 dollars, et je m’y suis installé avec ma famille. J’ai partagé durant de longues années ma maison avec les squatteurs. »

Pour trouver une solution, Assaad Saykali s’est tourné avec d’autres habitants dans sa situation vers le ministère des Réfugiés. « Il nous a dit qu’il ne traite pas les dossiers allant plus loin géographiquement que le fleuve Awali (qui sépare naturellement le Mont-Liban du Liban-Sud) et que c’est le Conseil du Sud qui en est responsable. Nous avons fait appel au Conseil du Sud qui nous a expliqué qu’il ne s’occupe pas d’affaires dans lesquelles des réfugiés palestiniens sont impliqués », affirme-t-il.

« Durant plus de dix ans, j’ai négocié avec les squatteurs, poursuit Assaad Saykali. J’ai récupéré ma maison, achetant une chambre après l’autre. Je peux me permettre de payer, d’autres habitants de mon village n’ont pas les moyens de le faire… Regardez autour de vous en sortant de chez moi, toutes les maisons sont encore squattées. »

En effet, la maison d’Assaad Saykali contraste fortement avec les bâtiments voisins, criblés de balles, à la peinture défraîchie, habités par de nombreux squatteurs et qui tombent petit à petit en ruine.


Pour mémoire

L’armée entre à Miyé w Miyé et se retire aussitôt

« J’ai dû racheter ma maison chambre par chambre. De 1992 à 2015. Cela m’a coûté 65 000 dollars, dont la dernière tranche de 34 000 dollars a été payée aux squatteurs à la gendarmerie de Saïda, pour qu’il y ait des témoins », raconte Assaad Saykali, membre du conseil municipal de Miyé w Miyé, village de l’est de Saïda, qui abrite depuis 1952 un camp...

commentaires (17)

Parlons d'abord de la guerre, des biens immobiliers occupés en temps de guerre, quand l'Etat est faible pour protéger la propriété privée et les biens immobiliers seront par des Libanais, par des Palestiniens, par des Syriens, par des Arméniens, etc. Alors n'oublions pas que ces irrégularités urbaines ne prennent pas uniquement la forme de squats de Palestiniens, de squats de migrants, de squats des plus pauvres. Il y a là des infrastions et des illégalités urbaines qui concernent aussi bien les classes dominantes que les dominés. Parlons aussi du droit à la propriété foncière des Palestiniens. Vraiment, à quoi on s'attend quand depuis 2001 le réfugié palestinien n'a plus le droit de détenir un appartement à son nom au Liban, de faire hériter le sien à ses enfants même si la mère est libanaise.. face à ce traitement raciste, a quoi on s'attend ?

Nicole Tabet

01 h 07, le 16 juillet 2019

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Commentaires (17)

  • Parlons d'abord de la guerre, des biens immobiliers occupés en temps de guerre, quand l'Etat est faible pour protéger la propriété privée et les biens immobiliers seront par des Libanais, par des Palestiniens, par des Syriens, par des Arméniens, etc. Alors n'oublions pas que ces irrégularités urbaines ne prennent pas uniquement la forme de squats de Palestiniens, de squats de migrants, de squats des plus pauvres. Il y a là des infrastions et des illégalités urbaines qui concernent aussi bien les classes dominantes que les dominés. Parlons aussi du droit à la propriété foncière des Palestiniens. Vraiment, à quoi on s'attend quand depuis 2001 le réfugié palestinien n'a plus le droit de détenir un appartement à son nom au Liban, de faire hériter le sien à ses enfants même si la mère est libanaise.. face à ce traitement raciste, a quoi on s'attend ?

    Nicole Tabet

    01 h 07, le 16 juillet 2019

  • Situation très injuste concernant les propriétaires des biens squattés. Espérons que justice leur soit rendue.

    Sybille S. Hneine

    17 h 19, le 15 juillet 2019

  • Moi je trouve que c'est l'Etat qui ne fait pas son travail ( tiens comment le ministre des Affaires Etrangeres ne s'est pas encore mele de cette affaire puisque les Palestiniens sont condideres comme des etrangers au Liban ) Soit l'Etat chasse les Palestiniens qui ont pris des biens qui appartiennent au libanais ou elle indemnise ces Libanais et les laisse les biens aux palestiniens Ne rien faire est criminel Pourquoi des decisions de justice ne sont pas appliques par l'Etat? Il est aussi temps d'arreter cette idee que la police ou l'armee ne peut pas rentrer dans les camps et aussi il est temps de desarmer les palestiniens dans les camps et leur donner un sejour adequate si on ne veut pas du plan Kushner car ils sont donc la pour rester a vie

    LA VERITE

    15 h 54, le 15 juillet 2019

  • ...""Or l’État libanais n’a aucun problème juridique avec l’Unrwa et, selon la loi, c’est à lui d’indemniser ses habitants lésés par la construction des camps."" L’Etat libanais, encore l’Etat libanais… La lecture rapide que certains passages me dépassent. Ça pourrait être une idée originale pour MONSIEUR Kushner…

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    15 h 38, le 15 juillet 2019

  • …"" l’homme qui a été obligé de racheter sa propre maison des squatteurs. « Regardez un peu plus haut le minaret, c’est initialement la maison de Georges Wakim », s’écrie-t-il, pointant le camp de Miyé w Miyé du doigt."" Il a bien compris qu’on ne cédera pas, comme ça, un lieu de culte, et le propriétaire en querelle de mitoyenneté (on ne choisit pas ses voisins, me dit-on), est prié de faire une croix sur sa maison… (Sans jeu de mots, bien sûr). Ça me ramène des années en arrière, quand ceux qui ont succédé au Ministères des …. (Si j’ai encore bonne mémoire), indemnisent d’abord les squatteurs avant d’autoriser les propriétaires à rejoindre leurs habitations pour éventuellement être indemnisés…. C’était surréaliste…

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    15 h 30, le 15 juillet 2019

  • IL Y A TROP A DIRE ET A REDIRE DANS CES HISTOIRES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 08, le 15 juillet 2019

  • ""Situation surréaliste"", Oui bien sûr. Au-delà de l’irresponsabilité, où on se lave les mains (d’un côté ou de l’autre du fleuve Awali), il y a la vie que mènent les réfugiés palestiniens, syriens, etc etc, et ce n’est pas du courage, de la résistance que de s’opposer à un plan diabolique par une vie indécente dans des taudis … (A Bourj Brajneh, les Palestiniens… OLJ du 26 juin), et je prie le bon dieu pour qu’une nouvelle déflagration du style de Nahr Bared ne se produise. Ça devient de plus en plus explosif......................

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    12 h 33, le 15 juillet 2019

  • Quel courage d’aller dans ces territoires perdus et nous rapprocher de la réalité concrète que vivent des Libanais avec leurs voisins Palestiniens. La ""vérité des faits"", toujours ""la vérité des faits"", c’est dont on a besoin, et non pas des propos musclés tenus par scribouillard/e au service de l’une ou l’autre cause…. Passons. Vous écrivez : ""Jusqu’à aujourd’hui, même avec la fin de la guerre du Liban, de nombreuses maisons demeurent squattées, inaccessibles à leurs habitants."" Inaccessibles plutôt à leurs propriétaires d’origine, des cas très souvent rencontrés et pire encore, quand les propriétaires désirent vendre leurs biens, (non pas dans ce camp, mais ailleurs, au Chouf, à Dahiyé) c’est le même acquéreur, amateur de titres de propriétés qui se présente, pour donner une couleur bien définie à son canton (On ne cite pas de nom, cela va de soi)…

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    12 h 32, le 15 juillet 2019

  • ""Dans 20 ans, il y aura une trentaine d’héritiers, et plus on divise l’héritage, plus la valeur des terrains diminue. Mes enfants et mes petits-enfants ne se battront pas pour récupérer une poignée de dollars."" Voilà qui fournit du ""boulot"" aux avocats. Quand l’un grignote le terrain de son voisin, quand de querelles interminables d’indivision devant les tribunaux, des querelles qui ne prenne fin même avec la mort...

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    12 h 30, le 15 juillet 2019

  • La même chose arrivera bientôt avec les déplacés syriens. Merci au beau-père et au beau-fils. Continuez !

    Un Libanais

    12 h 03, le 15 juillet 2019

  • Qu'en pense M.Kushner de tout cela. Fort probable qu'il n'en sait rien et ne voudrait rie savoir.

    Raminagrobis

    11 h 11, le 15 juillet 2019

  • Phénomène de squatt.. Dans les années 75 plus Nombreux sont peut être les "silencieux" qui ont du "racheter leurs bienc " aus squatteurs de tous bords Dans une période sans état ou les milices faisaient la loi

    Chammas frederico

    11 h 09, le 15 juillet 2019

  • Et certains politiciens véreux considèrent et reconsidèrent encore...la proposition occidentale pour la naturalisation des réfugiés... Non contentés de la gangrene dormante dans le pays, on veut l’officialiser et la régulariser pour créer encore un nouveau cheval de Troie qui sera éparpillé dans tout le pays. L’exemple dramatique du Koweit lors de l’Invasion Iraquienne est vite passe aux oubliettes!

    Cadige William

    09 h 36, le 15 juillet 2019

  • C'est surréaliste. Révoltant.

    Massabki Alice

    09 h 28, le 15 juillet 2019

  • un des rares articles

    NAUFAL SORAYA

    09 h 11, le 15 juillet 2019

  • Mais cela réconforte de lire un des articles en faveur des Libanais privés de leurs biens à cause des réfugiés!

    NAUFAL SORAYA

    06 h 47, le 15 juillet 2019

  • Mais ça, aucune ONG/ONGI ne trouve scandaleux????

    NAUFAL SORAYA

    06 h 27, le 15 juillet 2019

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