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Économie

Hariri appelle le gouvernement à accélérer le rythme des réformes

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, qui a présidé hier au Grand Sérail un Conseil des ministres, le premier depuis la fête du Fitr, a souligné la nécessité d’adopter en juillet le budget de l’année en cours et le plan McKinsey, commandé par le gouvernement libanais début 2018 et qui contient des recommandations pour doper les secteurs productifs et les exportations. Quant au budget de 2019, il aurait dû en principe être voté avant son année d’exécution, ou au maximum à la fin du mois de janvier 2019.

Saad Hariri a fait part aux membres du gouvernement de « l’inquiétude des marchés et des investisseurs au Liban et à l’étranger, suscitée par les derniers développements économiques et financiers dans le pays », selon des propos rapportés par le ministre des Télécoms, Mohammad Choucair, à l’issue de la réunion. « Cela nous contraint à accélérer le rythme de mise en œuvre des décisions sur lesquelles nous nous sommes entendus et qui figurent dans la déclaration ministérielle, pour montrer notre sérieux et notre crédibilité dans le traitement de la situation économique. Je le dis clairement : nous ne pouvons plus garder le même rythme », a plaidé le chef du gouvernement.

Pour cela, Saad Hariri a indiqué que le gouvernement disposait déjà d’une « feuille de route claire », qui consisterait en premier lieu par « l’approbation de la première phase du programme d’investissement en infrastructures (Capital Investment Plan, CIP) sur la base duquel le Liban a obtenu plus de onze milliards de dollars de promesses de prêts et de dons lors de la conférence de Paris (CEDRE, tenue en avril 2018) ». Il a en outre souligné que « le lancement des initiatives économiques prévues par l’étude McKinsey devrait intervenir en même temps », espérant ainsi que « l’économie réagisse positivement à ces démarches ».

Une fois ces étapes accomplies, le Premier ministre souhaite que le gouvernement « planche directement sur la préparation du projet de budget de 2020 dans les délais constitutionnels afin de montrer que nous poursuivons la réforme des finances publiques sur laquelle nous nous sommes engagés et qui est essentielle pour notre économie ». M. Choucair a indiqué que le cabinet « s’est mis d’accord pour qu’il n’y ait pas de dépenses supplémentaires prévues dans le budget de 2020 ».

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, qui a présidé hier au Grand Sérail un Conseil des ministres, le premier depuis la fête du Fitr, a souligné la nécessité d’adopter en juillet le budget de l’année en cours et le plan McKinsey, commandé par le gouvernement libanais début 2018 et qui contient des recommandations pour doper les secteurs productifs et les exportations. Quant au...

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