Dans le cadre de sa politique d’aide, l’USJ assure une bourse d’études à un groupe de jeunes réfugiés syriens, venant de camps implantés dans différentes régions libanaises. Comme l’explique Carla Eddé, vice-recteure aux relations internationales de l’Université Saint-Joseph, « pour assurer l’égalité des chances aux candidats », l’USJ s’est adressée aux ONG engagées auprès des déplacés, afin de lancer son projet. Les candidats retenus ont répondu à « des critères d’éligibilité objectifs et transparents, visibles dans l’annonce et diffusés par les ONG », poursuit Pre Eddé, tels que, entre autres, l’obtention du bac, l’âge — entre 18 et 23 ans —, la parité homme/femme ou une connaissance basique de la langue française.
« Nous avons été les premiers à mettre en place un service social pour apporter toute forme d’aides, pas seulement financière, aux étudiants, en 1984. Et ce service s’est développé de plus en plus en plus au fil des années parce que les besoins ont beaucoup changé », note encore Carla Eddé. Dans ce sens, l’USJ a également développé des formations en Syrie, en Irak et en Égypte, entre autres. Selon la professeure Eddé, « l’USJ a une mission libanaise, mais aussi régionale » qui se traduit à travers ces formations, ainsi que des accords, des partenariats et des subventions de projets destinés aux plus défavorisés.
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