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Culture - Festival

Avec « Almost There », place à l’engagement

Organisé par le bureau de la Fondation Heinrich Böll établi à Beyrouth, en partenariat avec l’ambassade de Suisse au Liban, le festival Almost There, dont c’est la quatrième édition, se déroule au Metropolis Empire Sofil du 13 au 16 juin.

« Another Day of Life » de Raul de la Fuente et Damian Nenow, film de clôture du festival Almost There.

Pour sa 4e édition, le festival Almost There promet d’être riche en débats, films et rencontres. En effet, cette année, activistes, cinéastes et journalistes mus par une cause développent en images les droits de la femme et de l’homme et plus particulièrement ceux des migrants. Un travail narratif, filmique, mais aussi de mémoire pour réclamer à haute voix leurs droits, tous leurs droits, à commencer par celui à la dignité.

Le festival démarrera avec un débat, à 18h30, sur le thème : « Relever le défi : les droits de la femme en tant que droits humains ». Quant au film d’ouverture, il s’agit de celui de Ghassan Halwani, Erased, sur les centaines de disparus pendant la guerre libanaise et dont on n’entend plus parler. En écho à cette tragédie humaine, une autre histoire, filmée par Monika Borgmann et Lokman Slim : Tadmor, déjà projeté à Beyrouth, rassemble les témoignages des rescapés de la plus grande geôle syrienne.

Éclairage

Cette année encore, le festival fait un focus spécial sur des histoires inspirantes de femmes. À retenir, notamment, Naila and the Uprising de Julia Bacha, une chronique vivante de l’engagement de Naila Ayesh, une Palestinienne de Gaza, ainsi que d’une poignée de femmes à la fin des années 80, lors de la première intifada. Que sont devenues ces femmes quand le mouvement s’est éteint, pourquoi sont-elles devenues aussi marginalisées ?

Speed Sisters, un documentaire d’Amber Fares, revient sur la première équipe féminine arabe de pilotes de course. Des jeunes femmes déterminées à aller plus loin et plus vite qu’on ne voulait les laisser aller, surmontant obstacles politiques et sociaux. Enfin, Open Rose de Ghassan Salhab raconte la vie de Rosa Luxembourg, une des premières penseuses et activistes politiques de son siècle.

Si le sport peut être un geste politique, la musique aussi. C’est ce qu’on peut voir dans Syrian Metal is War de Monzer Darwish, un documentaire qui s’emploie à montrer comment des groupes de metal syriens tentent de survivre dans un pays en guerre.

À l’affiche, également : Still Recording de Saeed el-Batal et Ghiath Ayyoub, où des jeunes étudiants en beaux-arts essayent de donner des notions d’art aux civils durant le siège de Douma ; Warfare in the Air de Abdallah al-Hakawati, qui raconte la vie d’une famille syrienne dans Douma assiégée par les forces gouvernementales ; Madness in Aleppo de Lina Sinjab, qui suit un médecin et une infirmière dans le dernier hôpital opérationnel dans Alep assiégée ; Bellingcat de Hans Pool, où il est question de « fake news » ; et Chris the Swiss d’Anja Kofmel, qui enquête sur la mort de son cousin, jeune journaliste suisse retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances en plein conflit yougoslave.

Le festival sera clôturé avec Another Day of Life de Raul de La Fuente et Damien Nenow, un film d’animation sur la vie de Ryszard Kapuscinski, journaliste brillant et idéaliste.


Pour sa 4e édition, le festival Almost There promet d’être riche en débats, films et rencontres. En effet, cette année, activistes, cinéastes et journalistes mus par une cause développent en images les droits de la femme et de l’homme et plus particulièrement ceux des migrants. Un travail narratif, filmique, mais aussi de mémoire pour réclamer à haute voix leurs droits, tous leurs...

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