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Liban - Sécurité

Attentat de Tripoli : les forces de l’ordre recherchent activement des complices éventuels de Mabsout

Le lieutenant Ali Hassan Farhat, une des quatre victimes de Abdel Rahmanz Mabsout avec le caporal Youssef Faraj, le soldat Ibrahim Mohammad Saleh et le sergent Johnny Khalil, a été inhumé hier à Barrachite. Photo ANI

Le corps du lieutenant Ali Hassan Farhat, abattu par Abdel Rahmane Mabsout, l’extrémiste armé qui a ouvert le feu lundi soir à Tripoli sur une patrouille des FSI, puis sur les militaires qui ont tenté de le neutraliser, avant de se faire exploser, a été inhumé hier dans son village de Baraachit, dans le caza de Bint Jbeil. Ali Hassan Farhat fait partie des quatre victimes de Mabsout, à savoir le caporal Youssef Faraj, le soldat Ibrahim Mohammad Saleh et le sergent Johnny Khalil, tous enterrés au cours des deux derniers jours dans leurs villages respectifs où le commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, et le ministre de la Défense, Élias Bou Saab, se sont rendus pour présenter leurs condoléances.

Entre-temps, à Tripoli, encore sous le choc après l’attaque de lundi, les forces de l’ordre poursuivaient les opérations de ratissage à la recherche d’éventuels complices de Mabsout. Selon la LBCI, le nombre des suspects arrêtés dans le cadre de cette affaire s’est élevé à huit, avec l’interpellation hier de cinq personnes dont l’identité n’a pas été révélée, pour des liens présumés avec l’extrémiste.


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L’enquête avait été lancée mardi au terme d’une réunion sécuritaire à Baabda où le président Michel Aoun avait insisté sur une coopération et une coordination entre les différents services de sécurité pour démasquer les terroristes potentiels et les cellules dormantes d’extrémistes, encourageant les opérations militaires préventives et un suivi rapproché des suspects. Parallèlement, la ministre de l’Intérieur, Raya el-Hassan, qui a présidé par la suite une réunion de sécurité à Tripoli, a mis l’accent sur l’importance de la solidarité politique et la coopération entre les différents services, au moment où la polémique faisait rage entre des figures du CPL et d’autres proches du courant du Futur, notamment l’ancien ministre Achraf Rifi, autour des responsabilités dans cette affaire.


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La polémique, qui s’est tassée hier, avait éclaté à partir du moment où il avait été annoncé que Abdel Rahmane Mabsout était un extrémiste membre du groupe État islamique qui avait été arrêté en 2016 et condamné à la prison, où il a seulement passé un an avant d’être relâché. Plusieurs cadres du CPL avaient laissé entendre que c’est grâce au courant du Futur que le terroriste avait pu être libéré. Ils avaient aussi reproché aux FSI de ne pas l’avoir mis sous surveillance une fois sorti de prison, contribuant ainsi à aggraver la dispute entre les deux courants, autour des Forces de sécurité intérieure et de leurs compétences.


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