Le ministre de l’Éducation, Akram Chehayeb, a décidé de former une cellule de crise pour gérer le dossier de l’Université libanaise (UL) dont les professeurs sont en grève depuis maintenant deux mois, a annoncé hier le bureau de presse du ministre.
« L’année universitaire est désormais en danger et les demandes des enseignants se sont diversifiées ;
elles concernent désormais aussi bien les professeurs à plein temps que les contractuels et les retraités. De ce fait, la situation requiert discussions et dialogue constructif », peut-on lire dans un communiqué du bureau de presse.
Les mesures d’austérité prévues dans le budget de l’année en cours ont suscité la colère des fonctionnaires et des militaires à la retraite, dont les mouvements de grève et de protestation se sont multipliés ces dernières semaines.
La cellule de crise comprendra le président de l’UL, celui de la ligue des professeurs à plein temps, le président du conseil des délégués, celui de la caisse d’entraide, un représentant des professeurs contractuels, un représentant des professeurs à la retraite, un délégué du ministère de l’Éducation, deux délégués des étudiants.
Le président de l’UL, Fouad Ayoub, avait appelé les professeurs à temps plein à revenir sur leur décision d’observer une grève ouverte, soulignant que les ministres lui ont assuré que le budget de l’université ne serait pas réduit et que personne ne voulait toucher aux salaires des professeurs ou des employés de l’UL.
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