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Liban - Société

La LAU honore Nayla Moawad et Joseph Audi à NY

Lors du septième dîner de levée de fonds organisé par le comité de gala de la Lebanese American University (LAU) de New York, le président de la LAU, Joseph G. Jabra, a remis le prestigieux prix Sarah Huntington Smith (du nom de la fondatrice de l’école de filles qui deviendra plus tard la LAU) à Nayla Moawad, ex-Première dame, ex-députée et ex-ministre des Affaires sociales, fondatrice et présidente de la Fondation René Moawad, ainsi qu’à Joseph G. Audi, PDG et fondateur d’Interaudi Bank, pour leurs réalisations et leur engagement dans la philanthropie et l’éducation. La levée de fonds avait pour but de soutenir l’Institut arabe pour les femmes, relevant de la LAU (AIW), le premier du genre au Moyen-Orient, fondé en 1973 et dirigé actuellement par Lina Abirafeh. Pour des raisons de santé, Mme Moawad n’a pu venir à New York et le prix a été remis à sa fille Rima.

Moawad pour l’éducation et la justice sociale

Chaque année, la LAU rend hommage à des personnes d’origine libanaise qui, par leurs actions éducatives, philanthropiques et de leadership, ont laissé une grande marque dans leur entourage. Tel est le cas de Mme Moawad qui, depuis l’assassinat de son mari, le président René Moawad, a œuvré sans relâche pour transformer la Fondation René Moawad, qu’elle a créée en 1991, d’une petite œuvre de bienfaisance en une organisation à multiples facettes en faveur du développement humain durable au Liban.

Durant plusieurs décennies, l’ex-ministre des Affaires sociales a lutté bec et ongles pour les droits des femmes et des enfants et s’est opposée à la corruption. L’ex-députée a siégé dans de nombreuses commissions parlementaires spécialisées dans les domaines de la finance, des droits de l’enfant et de l’éducation. Elle a œuvré pour l’adoption d’importantes lois concernant les enfants, notamment la loi pour élever l’âge minimum de travail de 8 ans à 14 ans, et a rendu l’éducation obligatoire et gratuite. Elle a été membre fondateur de plusieurs groupes politiques, tels que Kornet Chehwane et le Forum démocratique.

Joseph G. Audi : leader pragmatique

En décernant le prix Sarah Huntington Smith à Joseph G. Audi, le président de la LAU Joseph Jabra a tenu à rendre hommage à un grand leader pragmatique, philanthrope et visionnaire, fondateur et président de la Bank Audi USA, une des grandes institutions bancaires familiales du pays depuis le XIXe siècle. Créée à New York en 1983, la Bank Audi USA a récemment changé de nom pour devenir Interaudi Bank. Cette institution, située dans un hôtel particulier à la 54e rue, entre la 5e Avenue et Madison, est assurée par la FDIC et gérée par l’État de New York. Elle compte à son actif environ 2 milliards de dollars. Un service personnalisé, une technologie de pointe et une approche prudente sont ses principales caractéristiques.

D’une générosité exemplaire pour soutenir différentes causes humanitaires et éducatives, Joseph Audi a été administrateur de la French American School de New York. Il est membre du conseil des doyens de la Kennedy School of Government de l’Université de Harvard, et membre du conseil d’administration d’Action Against Hunger, une organisation active dans la distribution de produits alimentaires dans le monde. Né au Liban, Joseph G. Audi se dit « fier d’être citoyen américain ». Il est diplômé de HEC (Hautes études commerciales de Paris) et a fait des études de droit à l’Université Paris-Assas.

L’événement, qui était mené tambour battant par la journaliste productrice de TV Rita Zihenni et animé par le ténor libano-américain Amine J. Hachem, s’est déroulé en présence des personnalités de la diaspora libanaise du monde de la banque, de la finance, des affaires, de la médecine, de l’industrie, des arts et des médias, et avec la participation de Miss Liban, Maya Reaidy, étudiante en pharmacie à la LAU.

Devenue une référence dans l’enseignement supérieur aux États-Unis, au Liban et dans la région, la LAU a renforcé sa présence à New York, par l’intermédiaire de l’Academic Center, et poursuit sa trajectoire au Liban. Avec ses sept écoles en arts et sciences, commerce, architecture et design, ingénierie, pharmacie, sciences infirmières, médecine et le LAU Medical Center-Rizk Hospital (LAUMD-RH), l’université s’est désormais assuré une solide place dans la constellation des grands établissements de l’enseignement supérieur.

La quatrième révolution du XXIe siècle

Pour répondre aux besoins des étudiants avec une planification minutieuse, la LAU s’est mise au diapason de la quatrième révolution industrielle du XXIe siècle, notamment au niveau de la robotique, la nanotechnologie, la bio-ingénierie, l’internet des objets et l’intelligence artificielle, en prodiguant un enseignement dans ces matières afin de « renforcer (son) capital intellectuel et académique, et promouvoir une université sans frontières », a indiqué le président de la LAU.

Avec plus de 8 400 étudiants inscrits dans les deux campus à Beyrouth et à Byblos, la LAU s’efforce de fournir un accès à une éducation supérieure à un groupe diversifié d’étudiants du premier et du second cycles, et offre un programme de formation continue. « Grâce aux subventions et aux bourses d’études, nous recrutons et sélectionnons des étudiants issus de divers milieux socioéconomiques, a souligné M. Jabra. En 2018, 34 millions de dollars ont été alloués aux bourses d’études et à l’aide financière au profit de la moitié des étudiants inscrits. »

Lors du septième dîner de levée de fonds organisé par le comité de gala de la Lebanese American University (LAU) de New York, le président de la LAU, Joseph G. Jabra, a remis le prestigieux prix Sarah Huntington Smith (du nom de la fondatrice de l’école de filles qui deviendra plus tard la LAU) à Nayla Moawad, ex-Première dame, ex-députée et ex-ministre des Affaires sociales,...

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