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Sport

Brèves cyclisme

Giro

Viviani déchante, l’Italie attend

Un écart dans le sprint a coûté la victoire au champion d’Italie, Elia Viviani, qui a perdu le gain de la 3e étape du Giro au profit du Colombien Fernando Gaviria. Au grand désappointement du public qui avait salué le premier succès italien dans ce 102e Giro, Viviani a été déclassé par les commissaires. Ceint du maillot de champion national, il a quitté la zone d’arrivée sans dire un mot, sur la digue reliant la presqu’île d’Orbetello au continent. « C’est lui le vainqueur. Aujourd’hui, je suis 2e », a déclaré pacifiquement Gaviria, qui avait d’autant moins de raisons d’en vouloir à son ancien coéquipier qu’il n’a pas été gêné dans ce sprint contrarié par un fort vent de face. Viviani, champion olympique de l’omnium, a laissé le vainqueur du premier sprint du Giro, l’Allemand Pascal Ackermann (4e), lancer l’effort et buter sur le vent contraire. Mais, en plein sprint, l’Italien a fait un écart incontestable qui a contraint l’un de ses rivaux (Moschetti) à couper son effort. Deuxième la veille à Fucecchio lors de la 2e étape, Viviani n’est resté vainqueur que pendant quelques minutes. Le jury l’a sanctionné et a déclaré Gaviria vainqueur devant le Français Arnaud Démare, initialement 3e sur la ligne. « Je suis désolé pour Elia qui est un grand coureur, un grand sprinteur très correct », a encore commenté Fernando Gaviria, à la fête malgré tout pour son retour dans le Giro. Lors de sa première participation en 2017, il avait raflé quatre étapes et le classement par points. Ce qu’avait aussi fait… Viviani l’année dernière. Les démêlés du jour, en conclusion d’une journée longtemps tranquille à travers la Toscane, n’ont rien changé pour le maillot rose (leader) toujours porté par Primoz Roglic.

Grande Boucle

Le maillot jaune fête ses 100 ans

Le leader du Tour de France 2019 portera chaque jour un maillot jaune différent, en hommage aux coureurs et aux symboles qui ont marqué l’histoire de cette tunique distinctive qui fête ses 100 ans lors de cette édition, ont annoncé hier les organisateurs. « Ces maillots jaunes seront uniques : chaque fan de vélo pourra, en regardant chacun des maillots, se souvenir de moments particuliers », a affirmé Christian Prudhomme, directeur de la Grande Boucle, lors d’une conférence de presse. Vingt maillots jaunes, pour 20 étapes courues en juillet prochain de Bruxelles à Paris – lors de la première, il n’y a pas de porteur du maillot jaune –, rendront hommage aux hommes et aux lieux qui ont marqué l’épreuve. Concrètement, chaque tunique comportera un imprimé différent, à l’effigie par exemple de Bernard Hinault, dernier vainqueur français, lors de la 8e étape arrivant à Saint-Étienne, ou encore d’Eugène Christophe, 1er maillot jaune de l’histoire du Tour en 1919, lors de la 13e étape autour de Pau. Des lieux ou monuments symboliques, comme l’Atomium de Bruxelles, dessiné sur le maillot de la 2e étape qui partira de la capitale belge, ou le col du Tourmalet qui apparaîtra sur celui de la 14e au jour de son ascension par les coureurs, sont également mis à l’honneur sur ces maillots. Ne manquent évidemment pas à l’appel les autres quintuples vainqueurs de l’épreuve : Eddy Merckx, Jacques Anquetil et Miguel Indurain, dont les portraits, côte à côte avec Hinault, figureront sur le maillot de la 11e étape. Quant au dernier maillot jaune, celui du vainqueur final de 2019, il sera à l’effigie de l’Arc de Triomphe, symbole de l’arrivée qui se tient sur les Champs-Élysées à Paris depuis 1975.

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