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Liban - Diplomatie

L’hommage de l’Élysée à « un patriote exemplaire »

Le président français Jacques Chirac recevant le patriarche Sfeir à l’Élysée, le 15 mai 2006. Photo Jacques Demarthon

L’Élysée a rendu hier un vibrant hommage à la mémoire du cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, patriarche émérite de l’Église maronite. « Homme d’Église, savant et dévoué, il a aussi été un patriote exemplaire et valeureux, qui a joué un rôle éminent pour mettre fin à la guerre dans son pays, en réconcilier les citoyens et en rétablir la pleine souveraineté », selon un communiqué dans lequel le président français Emmanuel Macron a adressé ses sincères condoléances au patriarche, le cardinal Béchara Raï, et à tous les fidèles de l’Église maronite, ainsi qu’au président Michel Aoun et à tous les Libanais.

« Né l’année même où les autorités françaises proclamèrent l’État du Grand-Liban en 1920, le cardinal Nasrallah Sfeir n’a cessé de promouvoir le pluralisme, la tolérance et le respect mutuel entre tous les Libanais, quelle que soit leur affiliation confessionnelle ou politique. Ami sincère de la France, francophone et francophile, il a eu à cœur de maintenir les liens étroits établis de longue date entre notre pays, les communautés chrétiennes et les peuples du Proche-Orient dans toute leur diversité », a poursuivi le texte, avant de conclure : « Il a marqué son temps d’une empreinte profonde. »

L’ambassadeur de France, Bruno Foucher, a exprimé sa « grande tristesse » d’apprendre la disparition du patriarche Sfeir. S’exprimant sur Twitter, il a formulé un « hommage à un homme de dialogue et de paix, farouche défenseur de l’indépendance et de la souveraineté du Liban ».

Londres et Riyad

L’ambassadeur de Grande-Bretagne, Chris Rampling, a lui aussi regretté la disparition de l’ancien patriarche, « un homme de foi exceptionnel qui a défendu la tolérance et la paix ».

De son côté, l’ambassadeur d’Arabie saoudite, Walid Boukhari, a adressé ses condoléances au patriarche Raï, à l’Église maronite et à l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques au Liban, ainsi qu’au Liban et à son « peuple frère ». « Le Liban a perdu un de ses grands hommes, qui a rempli un rôle national notoire par lequel il a veillé sur l’unité et la stabilité du Liban. »


L’Élysée a rendu hier un vibrant hommage à la mémoire du cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, patriarche émérite de l’Église maronite. « Homme d’Église, savant et dévoué, il a aussi été un patriote exemplaire et valeureux, qui a joué un rôle éminent pour mettre fin à la guerre dans son pays, en réconcilier les citoyens et en rétablir la pleine souveraineté »,...

commentaires (1)

Très bel hommage de l'Elysée! Mais un hommage qui serait plus authentique et plus logique si la France permettait aux étudiants libanais de bénéficier, à l’instar des étudiants tunisiens, d’une exemption de la hausse des frais dans les universités françaises. Et ceci d'autant plus que le Liban est un petit pays, et qu'il a une longue et particulière relation historique avec la France, une tradition qui remonte à Saint Louis, mais que l'on retrouve chez beaucoup des grands hommes d'Etat français: François 1er, Louis XIV, De Gaulle... L'exception française et l'exception libanaise se font souvent écho.

de Tinguy Corinne

18 h 28, le 13 mai 2019

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Commentaires (1)

  • Très bel hommage de l'Elysée! Mais un hommage qui serait plus authentique et plus logique si la France permettait aux étudiants libanais de bénéficier, à l’instar des étudiants tunisiens, d’une exemption de la hausse des frais dans les universités françaises. Et ceci d'autant plus que le Liban est un petit pays, et qu'il a une longue et particulière relation historique avec la France, une tradition qui remonte à Saint Louis, mais que l'on retrouve chez beaucoup des grands hommes d'Etat français: François 1er, Louis XIV, De Gaulle... L'exception française et l'exception libanaise se font souvent écho.

    de Tinguy Corinne

    18 h 28, le 13 mai 2019

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