Rechercher
Rechercher

À La Une - Interview

Zarif dénonce une "équipe des B" qui pousse Trump vers un conflit avec l'Iran

Dans une interview accordée à Reuters au siège de la mission diplomatique iranienne auprès des Nations unies, à New York, le chef de la diplomatie iranienne dit craindre qu'un complot soit orchestré contre Téhéran.

Le chef de la diplomatie iraniene, Mohammad Javad Zarif, le 24 avril 2019 à New York. Photo REUTERS/Carlo Allegri

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, estime que Donald Trump ne souhaite pas une guerre avec l'Iran mais que le président américain pourrait y être poussé sous l'influence notamment du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton.

Dans une interview accordée mercredi à Reuters au siège de la mission diplomatique iranienne auprès des Nations unies, à New York, le chef de la diplomatie iranienne dit également craindre qu'un complot soit orchestré contre Téhéran, allant jusqu'à émettre l'hypothèse que des personnes organisent un "accident" afin de déclencher une crise plus large. "Je ne pense pas qu'il veuille d'une guerre. Mais cela n'exclut pas qu'il puisse y être entraîné", dit-il de Trump.

M. Zarif pointe notamment l'influence selon lui néfaste du conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qu'il regroupe sous l'expression de "l'équipe des B". "Ceux qui ont dessiné les contours de la politique (américaine à l'égard de l'Iran) ne veulent tout simplement pas d'une solution négociée. Mais soyons clairs, il est évident que l'Iran ne cherche pas la confrontation, mais il ne manquera pas de se défendre", a-t-il dit.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de la Maison blanche.



(Lire aussi : Pétrole: l'Iran promet une "réponse" aux sanctions américaines)



Les tensions entre Washington et Téhéran se sont accrues avec la décision de Donald Trump, annoncée il y a près d'un an, de retirer les Etats-Unis de l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien, puis de placer ce mois-ci les gardiens de la Révolution islamique, le corps d'élite des forces armées iraniennes, sur leur liste des organisations étrangères terroristes.

Le président américain a par ailleurs décidé de ne pas renouveler les exemptions qui permettaient à huit pays de continuer à importer du brut iranien, Washington voulant tarir complètement les exportations de pétrole iranien, selon une annonce faite lundi par la Maison blanche.

M. Zarif a déclaré que l'Iran agirait avec "prudence" en réaction aux mesures, selon lui dangereuses, prises par les Etats-Unis. "Nous ferons preuve de prudence, mais cela ne signifie pas que si les Etats-Unis changeaient les règles du jeu, ou les règles d'engagement, ils pourraient s'en sortir", a-t-il dit.

Le ministre iranien a indiqué que Téhéran continuerait à trouver des acheteurs pour son pétrole. "Des moyens existent toujours pour contourner les sanctions. Nous avons un doctorat dans ce domaine", a-t-il déclaré, sans vouloir en dire davantage.

Plus tôt dans la journée d'hier, lors d'une allocution devant l'Asia Society, le chef de la diplomatie iranienne avait martelé que l'Iran allait "continuer à vendre son pétrole". "Nous continuerons à utiliser le détroit d'Ormuz comme point de passage", avait précisé M. Zarif. Si les Etats-Unis tentent de l'en empêcher, ils devront "être prêts à en subir les conséquences", avait-il ajouté.


Lire aussi

Le pétrole grimpe haut avec le durcissement des sanctions contre l’Iran

« Éteignez tout. Oubliez tout. Vous allez vivre une expérience iranienne »

Washington prêt à sanctionner ses alliés pour fermer le robinet du pétrole iranien

Téhéran appelle ses voisins à s'unir pour "refouler le sionisme"

Sanctions US contre un réseau libanais de blanchiment d'argent au profit du Hezbollah

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, estime que Donald Trump ne souhaite pas une guerre avec l'Iran mais que le président américain pourrait y être poussé sous l'influence notamment du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton. Dans une interview accordée mercredi à Reuters au siège de...

commentaires (2)

CE SONT LES PROVOCATIONS ET LES REVES HEGEMONIQUES DE L,IRAN SUR TOUTE LA REGION QUI SONT LE MOTEUR QUI POUSSE LES AUTRES A SE DEFENDRE EN IMPOSANT DES SANCTIONS DRASTIQUES ! ARRETEZ LES INTERVENTIONS DANS LES PAYS DE LA REGION ET LE REVE ET LES PAROLES GENOCIDAIRES CONTRE CERTAINS ET TOUT RENTRERA DANS L,ORDRE.

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 36, le 25 avril 2019

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • CE SONT LES PROVOCATIONS ET LES REVES HEGEMONIQUES DE L,IRAN SUR TOUTE LA REGION QUI SONT LE MOTEUR QUI POUSSE LES AUTRES A SE DEFENDRE EN IMPOSANT DES SANCTIONS DRASTIQUES ! ARRETEZ LES INTERVENTIONS DANS LES PAYS DE LA REGION ET LE REVE ET LES PAROLES GENOCIDAIRES CONTRE CERTAINS ET TOUT RENTRERA DANS L,ORDRE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 36, le 25 avril 2019

  • Une main de fer dans un gant de velours . Talk soft and hit strong.

    FRIK-A-FRAK

    12 h 29, le 25 avril 2019

Retour en haut