Les deux blocs parlementaires du Futur et du Liban fort (CPL) se sont gardés tous deux hier de commenter la proposition du chef de la diplomatie, Gebran Bassil, de réduire dans une certaine proportion les salaires des fonctionnaires, tout en soulignant la nécessité de pratiquer une politique d’austérité.
Réuni hier sous la présidence de la députée Bahia Hariri, le bloc du Futur a relevé « l’impact positif de l’approbation du plan de réformes du secteur de l’électricité » et a considéré qu’il « doit être complété par d’autres réformes prévues dans le programme du gouvernement, dont la mise en place passe par l’élaboration du budget et l’entente sur les grandes lignes de la politique financière et économique du pays ».
« Les orientations concernant la mise en place de mesures audacieuses passe par un vaste éventail de garanties et de couvertures politiques qui constituent la base protégeant le budget et les réformes prévues des surenchères médiatiques et populistes », selon le communiqué du bloc du Futur.
Réuni sous la présidence du député Ibrahim Kanaan, le bloc du Liban fort a insisté à son tour sur le fait que « le budget doit contenir les éléments de réformes préconisées depuis 2010 ». « La réforme est fondamentale. Elle n’est dirigée contre personne et surtout pas contre le citoyen libanais. Cela n’est pas envisageable », a affirmé M. Kanaan au terme de la réunion.
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