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Nos Lecteurs ont la Parole - par Toufic HINDI

La quadrature du cercle de la politique libanaise

La quadrature du cercle en mathématiques est un problème sans solution.

Qu’en est-il en politique au Liban ?

Il est impossible à la classe politique au pouvoir de sortir le pays de la situation économique et financière désastreuse dans laquelle il s’enfonce.

Deux obstacles majeurs lui barrent la route :

D’une part, il lui est impossible d’exiger du Hezbollah de remettre ses armes à l’armée libanaise car elle lui est inféodée, à des degrés différents. Mais si ceci venait à se réaliser, le pays serait libéré des affres du poids de « l’économie de résistance » que lui impose ledit parti de Dieu.

D’autre part, il lui est impossible de combattre la corruption compte tenu qu’un grand nombre de ses composantes sont la corruption personnifiée et les autres des associés qui préfèrent ne rien voir pour des raisons politiciennes. Il va sans dire qu’elle refuserait de son plein gré de rendre à l’État les milliards de dollars qu’elle lui a subtilisés.

La seule solution, pourtant difficile à implémenter et que d’aucuns qualifieraient d’utopique dans l’état actuel des rapports de force régionaux et locaux, serait la suivante :

1) Les éléments constitutifs de cette solution sont interconnectés dans ce sens qu’on ne peut réaliser l’un sans l’autre.

2) Les USA, la Russie, la France et la communauté internationale se portent garants de l’intégralité territoriale du Liban et font pression sur Israël pour régler une fois pour toutes les problèmes des frontières terrestres et maritimes avec le Liban.

3) Le Hezbollah remet ses armes à l’armée libanaise moyennant une somme d’argent qui lui serait octroyée pour lui permettre d’intégrer ses membres dans la vie civile et le cycle économique du pays, le temps que l’économie libanaise reprenne du poil de la bête. Bien sûr, cela nécessiterait de renflouer entre-temps les caisses de l’État à coups de quelques milliards. Cela serait possible car cette solution des armes du Hezbollah est stratégique par rapport aux joueurs régionaux et internationaux et dans l’intérêt de la stabilité de la région et non seulement celle du Liban.

4) Sous la haute surveillance de la communauté internationale, une nouvelle loi électorale serait élaborée et des élections législatives anticipées se dérouleraient, ce qui serait le début d’un processus menant nécessairement à un renouveau de la classe politique libanaise et à une véritable sortie de crise du Liban.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

La quadrature du cercle en mathématiques est un problème sans solution. Qu’en est-il en politique au Liban ? Il est impossible à la classe politique au pouvoir de sortir le pays de la situation économique et financière désastreuse dans laquelle il s’enfonce.Deux obstacles majeurs lui barrent la route : D’une part, il lui est impossible d’exiger du Hezbollah de...

commentaires (1)

la partie financiere abordee par T Hindi est d'autant plus im[ortante qu'elle nous rappelle la periode ou arafat et ses sbires on du quitter beyrouth accompagnes sinon precedes par la sortie de leur argent depose dans les banques libanaise, dont l'effet s'etait fait gravement ressentir chez nous .

Gaby SIOUFI

10 h 16, le 16 avril 2019

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Commentaires (1)

  • la partie financiere abordee par T Hindi est d'autant plus im[ortante qu'elle nous rappelle la periode ou arafat et ses sbires on du quitter beyrouth accompagnes sinon precedes par la sortie de leur argent depose dans les banques libanaise, dont l'effet s'etait fait gravement ressentir chez nous .

    Gaby SIOUFI

    10 h 16, le 16 avril 2019

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