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Spécial Orientation professionnelle / Édition 4

La mission de l’ESA : préparer les jeunes aux besoins des entreprises

Poursuivant sa mission visant à former des leaders responsables et des acteurs du changement, l’École supérieure des affaires prépare les jeunes aux métiers de demain, prêts à s’adapter à un monde du travail en perpétuelle évolution, ainsi qu’aux exigences des entreprises. Le point avec le directeur général, Stéphane Attali.

Un campus enchanteur et paisible en pleine ville. Photo DR

De plus en plus de jeunes expriment le désir de lancer leur propre société. La Banque du Liban l’a compris. L’École supérieure des Affaires (ESA) aussi. Et comme la dimension de l’entrepreneuriat a toujours été au cœur du processus de cette université, l’ESA a lancé il y a deux ans son incubateur accélérateur, le « Smart ESA », pour « accompagner ces jeunes, porteurs de projets et développeurs potentiels d’entreprises, essentiellement dans le secteur de l’économie numérique, en leur offrant les outils nécessaires qui leur permettraient de convaincre les investisseurs, de construire leurs institutions et de les développer dans les meilleures conditions possibles », souligne le directeur de l’ESA, Stéphane Attali.

« Tous les entrepreneurs sont accompagnés de “coaches” , spécialisés dans différents domaines d’expertise, comme le droit, la stratégie, la finance, les ressources humaines, le marketing, et bien entendu le numérique, explique-t-il. Tout récemment, nous avons mis à la disposition de ces jeunes un laboratoire, le Fablab, avec tous les outils nécessaires : imprimantes 3D, atelier de menuiserie… pour leur permettre de concrétiser leurs idées et leurs projets. C’est dire l’accompagnement que nous offrons à ces jeunes pour répondre à leur besoin pressant de s’adapter aux nouvelles tendances de ce marché en évolution. »

De nouveaux cursus pour une meilleure adaptabilité

« Depuis sa création, l’ESA a mis en place des programmes et des formations créés sur mesure, en partenariat avec de très grandes écoles européennes pour former des cadres et des dirigeants cherchant en permanence à créer une valeur ajoutée au sein de leur entreprise », affirme Stéphane Attali. Il y a trois ans, il lançait le BBA (Bachelor in Business Administration) en partenariat avec l’Essec (une grande école de commerce), qui s’adresse aux jeunes venant de terminer leur bac.

« Alors qu’avec une licence les étudiants ont beaucoup de connaissances théoriques mais peu d’outils opérationnels, notre BBA est extrêmement pratique, avec des modules et des programmes donnés par des professionnels et des directeurs de société », explique le directeur de l’ESA, précisant que les différents stages obligatoires entrepris au cours des quatre années d’études leur permettent de se familiariser avec le monde du travail qui les attend. 

Le master en management (MEM), lui, donne aux jeunes tous les outils nécessaires et les aide à développer leurs compétences managériales pour les préparer à une insertion plus réussie dans le monde professionnel, souligne-t-il encore. Quant au master en entrepreneuriat, en partenariat avec HEC Paris, il est destiné à aider et soutenir les jeunes entrepreneurs qui ont envie de créer leur société, et qui vont pouvoir forcément le faire grâce notamment à notre incubateur, accélérateur Smart ESA », poursuit-il. 

Et Stéphane Attali de rappeler que « la particularité de certains programmes de l’ESA à temps partiel, comme le MBA Executive, par exemple, a permis aux jeunes qui ont déjà entamé une vie professionnelle et qui désirent poursuivre leurs études après leur licence de mener de front leur travail et leurs études ». 

Des partenariats pour un meilleur rendement

Rappelant que l’ESA a été créée en 1996 grâce à un accord tripartite entre la France, le gouvernement libanais et la Chambre de commerce de la région de Paris — qui est à la tête de l’un des principaux réseaux de grandes écoles de management, telles que l’Essec ou HEC Paris —, Stéphane Attali met l’accent sur l’importance de cet accord qui a permis d’établir des partenariats très importants avec ces grandes écoles de business et de management en Europe. « Cet accord a offert aux étudiants la possibilité de bénéficier d’un échange académique, où ils peuvent poursuivre leurs études dans ces grandes écoles, et à l’inverse des étudiants de l’étranger peuvent être accueillis ici. Grâce aux professeurs affiliés à de grandes business schools, qui sont des experts internationaux exerçant et développant leurs activités à l’étranger, les étudiants vont bénéficier à l’ESA d’un enseignement international, conforme aux contraintes régionales. Ils pourront par la suite s’adapter facilement au monde du travail à l’étranger, qui n’est pas nécessairement le même qu’au Liban », souligne le directeur de l’ESA, qui tient à relever l’autre atout important de ces partenariats, à savoir l’acquisition par les étudiants de deux diplômes internationaux validant chaque parcours académique : le diplôme de l’ESA et le diplôme de la grande école ou université européenne partenaire.  

À l’écoute des besoins des entreprises

Concernant les démarches qu’entreprend l’ESA avec les entreprises pour prospecter leurs besoins au niveau de l’emploi ou leurs besoins en matière de formation universitaire, Stéphane Attali relève l’étroite collaboration qui a toujours existé à l’ESA depuis sa formation avec les entreprises, « au point que cette université est devenue une plateforme de rencontres, d’échanges et de développements de partenariat entre les entreprises libanaises entre elles, mais également avec des entreprises françaises ou étrangères ».

« Ces rencontres sont une occasion d’initier des échanges au niveau des besoins et des attentes, tant au niveau des entreprises qu’au niveau des universités, ce qui nous a permis de déceler les attentes des entreprises », poursuit-t-il. Dans ce cadre, que recherchent aujourd’hui les entreprises chez les jeunes diplômés ? « La compétence, certes, mais surtout leur capacité à s’adapter en permanence à des environnements en perpétuel changement, répond sans hésiter le directeur de l’ESA. Ils doivent avoir donc une très grande souplesse, une agilité à s’accommoder aux différents métiers qui évoluent rapidement, tout comme ils doivent savoir gérer leur stress, leur temps, mais surtout leur équipe, car c’est elle qui va pouvoir mener à bon port leurs projets. » « C’est pour cela que l’ESA privilégie beaucoup les stages en entreprise depuis la 1re année de licence pour familiariser ces jeunes étudiants au vrai monde du travail qui les attend », conclut Stéphane Attali.


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