Le député du Kesrouan Roger Azar (Courant patriotique libre) a appelé hier l’État à privilégier une solution « non polluante » pour le Kesrouan au moment de la mise en œuvre du plan pour la réforme du secteur de l’électricité, présenté jeudi en Conseil des ministres et qui pourrait être rapidement adopté. Préparé par Mme Boustani, ce plan prévoit notamment la construction et la mise en service à l’horizon 2025 de nouvelles centrales à Zouk dans le Kesrouan, et le démantèlement des installations existantes. Or la pollution liée à la production d’électricité sur ce site, qui accueille actuellement une centrale thermique ainsi qu’un des deux navires-centrales que l’État loue depuis 2013 à l’opérateur turc Karadeniz (le Fatmagül Sultan) est en partie responsable des pics d’émissions de dioxyde d’azote (NO2) constatées dans les localités environnantes. Un phénomène qui a contribué à hisser Jounieh, située à une poignée de kilomètres de Zouk, dans le top 5 des villes les plus polluées du monde arabe et la 23e au niveau mondial, selon un rapport de Greenpeace publié en novembre.
La réforme de l’électricité est l’un des principaux engagements pris par les dirigeants libanais lors de la conférence de Paris en avril 2018 afin d’obtenir le déblocage de plus de 11 milliards de dollars de prêts et dons promis par les soutiens du pays, afin de financer un vaste plan de réhabilitation des infrastructures locales.
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Facile. Fermer la centrale de Zouk. Vendre ce fabuleux terrain en bord de mer ou en faire un complexe touristique. Avec l’argent, construire deux centrales modernes sur des sites en retrait (d’anciennes carrières par exemple). D’une pierre deux coups (pollution et manque d’électricité). Et tout ça gratuitement. CQFD
Gros Gnon
18 h 09, le 23 mars 2019