Le logo du Hezbollah.
Le bloc parlementaire du Hezbollah a dénoncé jeudi les ingérences américaines dans les affaires libanaises, deux jours après une mise en garde contre le parti chiite, formulée par l'ambassadrice US au Liban, Elizabeth Richard, lors d'un entretien avec le Premier ministre Saad Hariri.
"Nous refusons et condamnons la position américaine négative vis-à-vis du Hezbollah, exprimée par les ambassadeurs américains, et considérons qu'elle porte atteinte à la souveraineté nationale", a affirmé le groupe parlementaire à l'issue de sa réunion hebdomadaire.
Les États-Unis ont réitéré leurs inquiétudes quant à une présence active du Hezbollah au sein du nouveau cabinet Hariri qui a tenu aujourd'hui sa première réunion après avoir obtenu la confiance du Parlement.
Reçue mardi au Grand Sérail par le Premier ministre, Saad Hariri, à qui elle a présenté ses vœux à l’occasion de la formation du gouvernement, l’ambassadrice américaine, Elizabeth Richard, a rappelé que son pays n’acceptera pas un renforcement du rôle du parti de Hassan Nasrallah au plan interne.
Le parti chiite est notamment représenté au gouvernement au sein du ministère de la Santé, une première pour la formation dirigée par Hassan Nasrallah.
En outre, le bloc du Hezbollah a appelé à "une entente gouvernementale afin d'élaborer un programme dans lequel les priorités sont définies, de sorte à éviter les dangers au Liban".
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