La jeune Shamima Begum, partie rejoindre le groupe État islamique en Syrie en 2015, a dénoncé hier la décision du ministre britannique de l’Intérieur de la déchoir de sa nationalité, la jeune femme pouvant selon lui en obtenir une autre. Son cas illustre le dilemme auquel sont confrontés plusieurs gouvernements européens entre interdire le retour de leurs ressortissants jihadistes pour des questions de sécurité ou leur permettre de revenir pour les traduire en justice. « Je suis un peu sous le choc. C’est un peu bouleversant et frustrant. Je trouve que c’est un peu injuste pour moi et mon fils », a réagi la jeune femme de 19 ans sur la chaîne ITV après l’annonce de sa déchéance de nationalité, qui intervient après ses propos polémiques pour défendre le groupe jihadiste. Elle a expliqué réfléchir à demander la nationalité néerlandaise, son mari étant originaire des Pays-Bas. Ce dernier a été fait prisonnier par les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Moyen Orient et Monde
Déchue de sa nationalité britannique, une ex-militante de l’EI dénonce une injustice
OLJ / le 21 février 2019 à 00h00
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