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Liban - Société

La citoyenneté, thème du concours de la Fondation Michel Chiha pour 2019

Plus de 500 élèves d’une soixantaine d’écoles privées et publiques ont participé au concours de la Fondation Michel Chiha. Photo Fondation Michel Chiha

Fidèle à sa tradition, la Fondation Michel Chiha a organisé samedi son concours, devenu un rendez-vous annuel, destiné aux élèves des classes du cycle secondaire. Le concours vise à familiariser les adolescents à la pensée de Michel Chiha en les invitant à commenter une phrase tirée de l’un des éditoriaux du fondateur du Jour.

Le thème de cette année, soumis aux directions des établissements scolaires dès le mois d’octobre dernier, portait sur les notions de citoyen et de citoyenneté. Ce thème s’illustrait, à titre indicatif, par une phrase de Michel Chiha tirée d’un article paru le 3 janvier 1945 sous le titre « Civisme et devoir social » : « Une résolution virile à prendre pour ce nouvel an, c’est de faire strictement son devoir de citoyen. Voilà peut-être ce qui manque le plus ici ;

le sens de la chose publique, de l’intérêt général, de la collectivité. Qu’il s’agisse de l’obéissance aux lois, du paiement de l’impôt ou du service social sous quelque forme que ce soit, il faut prendre cette décision nécessaire de se soumettre aux charges que la vie en société nous impose ; et, en même temps, d’apprendre à tenir compte des particularités libanaises de cette vie en société. »

Un peu plus de 500 élèves venant d’une soixantaine d’écoles privées et publiques de toutes les régions du pays ont participé cette année au concours dont l’épreuve a été organisée au campus de l’innovation et du sport de l’Université Saint-Joseph, à la rue de Damas. Pour la première fois, des écoles de la Békaa ont participé à ce concours. Les élèves pouvaient présenter leur copie en français, en anglais ou en arabe.

Un seul sujet a été proposé sur le thème susmentionné. Les élèves devaient commenter ainsi le passage suivant d’un éditorial de Michel Chiha paru le 1er décembre 1949 dans Le Jour (et qui demeure d’une brûlante actualité jusqu’à aujourd’hui) : « Le goût fade de notre politique intérieure se traduit par un écœurement. Ce qui soulève le cœur, c’est ce langage creux, ces phrases vides auxquelles la vie officielle nous a accoutumés. Ce sont les nourritures sans vitamines qui donnent au visage politique libanais cette couleur d’anémie et de sclérose.

Toute notre politique, c’est-à-dire toute notre vie de citoyens est traitée comme une préoccupation secondaire, une matière sans importance. Il ne s’agit plus que de faire marcher sans trop d’accroc une machine rouillée. »

Neuf prix seront décernés au total aux trois premiers de chacune des trois langues. Une cérémonie sera organisée à cette occasion le 4 mai prochain à l’hôtel Bristol.


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