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Culture - Musique

Le quatuor Strada se fraie un chemin et débarque à Beyrouth

C’est autour de la recherche d’une esthétique pure et d’un amour commun pour Beethoven que les quatre musiciens tracent leur voie.

Le quatuor Strada.

Le quatuor Strada, internationalement reconnu pour ses prestations, est l’invité de l’Université antonine pour une seule soirée musicale ce lundi 28 janvier à l’église Saint-Joseph (USJ). Avant les premières mesures, lumière sur le parcours de ce groupe de musiciens à cordes – composé, pour les violons, de Pierre Fouchenneret et Sarah Nemtanu, pour l’alto de Lise Berthaud, et pour le violoncelle de François Salque – ainsi que sur les partitions qu’il va interpréter.

Un quatuor du nom d’un célèbre film de Fellini, mais qui l’explique en ces termes : « Nous avons choisi ce nom “Strada” car ce mot en italien signifie “la route”, “ le chemin” qui décrit bien la façon dont nous vivons nos métiers : une recherche permanente, une quête vers une vérité d’interprétation. » Et d’ajouter : « Au départ, notre projet est né d’une passion commune pour le compositeur Ludwig von Beethoven, et inévitablement, nos chemins nous ont emmenés vers Brahms, Schubert. Nous sommes ouverts aussi aux compositeurs actuels. Ce qui fait la particularité de notre groupe, c’est que nous nous sommes unis alors que nous avions chacun déjà fait un bon chemin artistique… Nous avons appris et apprenons toujours de nos expériences (orchestre, musique de chambre, improvisation, etc.), et quand nous répétons, nous nous alimentons de toutes ces richesses. En tant que jeune quatuor (cela fait 5 ans que nous jouons ensemble), nous travaillons toujours sur l’intégrale des quatuors de Beethoven, qui sont le travail de toute une vie, mais il est vrai que le côté “intégrale” nous plaît dans le sens où nous avons le sentiment d’accomplir un beau challenge. » Ce n’est pas la première visite au pays du Cèdre pour ces interprètes férus des œuvres du génie de Bonn. « Dans cette terre à la culture si riche, le peuple libanais est particulièrement curieux et ouvert à tous les arts… » disent-ils.

Pour les mélomanes libanais, le menu est riche et intéressant à plus d’un niveau et d’une corde ! Écoutons les musiciens donner les détails : « Nous avons décidé de faire vivre une expérience unique au public libanais. Jouer l’intégrale des quatuors à cordes de Brahms. Il y en a trois, dont deux d’un même opus et le troisième plus tardif. Brahms a pris beaucoup de temps pour composer ces quatuors, tout comme sa première symphonie d’ailleurs… Il justifiait lui-même sa lenteur par le fait que Beethoven avait laissé une empreinte tellement forte, révolutionnaire et géniale qu’il se sentait rarement à la hauteur ! La conclusion est que ces trois quatuors, pas si souvent joués, sont des merveilles de style romantique où tendresse, déclamations et “intériorités” font l’accord parfait ! »

Avec toutes ces précisions, ces explications et cette invitation à un voyage sonore venu des rives du Rhin, de l’Elbe, de l’Isar et du Danube, il n’y a plus qu’à se laisser porter et transporter….

Église Saint-Joseph USJ

Rue Monnot. Lundi 28 janvier, à 20h.

Entrée libre.

Le quatuor Strada, internationalement reconnu pour ses prestations, est l’invité de l’Université antonine pour une seule soirée musicale ce lundi 28 janvier à l’église Saint-Joseph (USJ). Avant les premières mesures, lumière sur le parcours de ce groupe de musiciens à cordes – composé, pour les violons, de Pierre Fouchenneret et Sarah Nemtanu, pour l’alto de Lise Berthaud, et...

commentaires (2)

Avec tellement de concerts programmés , Beyrouth estdevenue un nouveau Salzbourg ! Nous ne pouvons que nous en féliciter : Quelle chance que le public libanais soit devenu mélomane , un rêve devenu réalité .

Chucri Abboud

12 h 38, le 28 janvier 2019

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Commentaires (2)

  • Avec tellement de concerts programmés , Beyrouth estdevenue un nouveau Salzbourg ! Nous ne pouvons que nous en féliciter : Quelle chance que le public libanais soit devenu mélomane , un rêve devenu réalité .

    Chucri Abboud

    12 h 38, le 28 janvier 2019

  • A la bonne heure! Avec une petite remarque: la particule devant le nom de Beethoven est van, et non von...Il était flamand d'origine, bien que né à Bonn.

    Georges MELKI

    12 h 34, le 28 janvier 2019

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