Rechercher
Rechercher

À La Une - turquie

Erdogan déterminé à "se débarrasser" des milices kurdes en Syrie

Le président turc a toutefois semblé laisser la porte ouverte à un éventuel compromis avec les Etats-Unis.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours devant ses partisans à Konya, en Turquie, le 17 décembre 2018. Cem Oksuz/Presidential Press Office/Handout via REUTERS

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit lundi déterminé à "se débarrasser" des milices kurdes dans le nord de la Syrie si leur parrain américain ne les contraignait pas à s'en retirer.

Cette nouvelle menace de M. Erdogan survient trois jours après un entretien téléphonique avec son homologue américain Donald Trump au cours duquel les deux hommes ont convenu de coopérer d'une manière "plus efficace" dans le nord de la Syrie. Cet entretien téléphonique avait eu lieu vendredi, après l'annonce mercredi par M. Erdogan qu'une nouvelle opération serait lancée "dans les prochains jours" contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie et qu'elle viserait leurs positions situées à l'est de l'Euphrate.

Washington appuie les YPG contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), mais Ankara considère cette milice comme une organisation "terroriste" liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui livre une sanglante guérilla sur le sol turc depuis 1984.

M. Erdogan est revenu à la charge lundi en dépit des mises en garde de Washington. "J'ai parlé à Trump. Les terroristes doivent quitter l'est de l'Euphrate. S'ils ne s'en vont pas, nous allons nous en débarrasser", a-t-il dit lors d'un discours à Konya (centre). Les YPG "sont une source de préoccupation pour nous avec leur corridor terroriste", a-t-il ajouté.

Il a toutefois semblé laisser la porte ouverte à un éventuel compromis avec les Etats-Unis, alliés de la Turquie au sein de l'OTAN. "Vu que nous sommes des partenaires stratégiques, nous devons faire le nécessaire", a-t-il dit, tout en répétant qu'une éventuelle offensive turque pourrait commencer "à tout moment".

La Turquie a déjà mené depuis 2016 deux offensives dans le nord de la Syrie contre les YPG et les jihadistes de l'EI. Les tensions entre Ankara et Washington se sont exacerbées ces dernières semaines après que les Etats-Unis ont installé des postes d'observation dans le nord de la Syrie près de la frontière turque afin d'empêcher une altercation entre forces turques et kurdes. Cette mesure a suscité l'ire de la Turquie qui voit dans ce dispositif une tentative américaine de protéger les YPG.



Pour mémoire

L’armée US patrouille dans les zones kurdes à la frontière syro-turque

En Syrie, Washington tente de désamorcer la crise entre Ankara et les Kurdes


Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est dit lundi déterminé à "se débarrasser" des milices kurdes dans le nord de la Syrie si leur parrain américain ne les contraignait pas à s'en retirer. Cette nouvelle menace de M. Erdogan survient trois jours après un entretien téléphonique avec son homologue américain Donald Trump au cours duquel les deux hommes ont convenu de coopérer ...

commentaires (3)

FAUT PAS LAISSER ERDO PRENDRE TROP D,AILE LUI QUI ETAIT LE POURVOYEUR DE TOUS LES TERRORISTES QUI ONT SACCAGE AVEC LE REGIME TOUTE LA SYRIE...

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 25, le 17 décembre 2018

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • FAUT PAS LAISSER ERDO PRENDRE TROP D,AILE LUI QUI ETAIT LE POURVOYEUR DE TOUS LES TERRORISTES QUI ONT SACCAGE AVEC LE REGIME TOUTE LA SYRIE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 25, le 17 décembre 2018

  • Regardez moi ce larbin des usa qui joue les gros bras alors qu'il sait tres bien qu'il agira de concert et en complète complicité avec le clown et sa clique.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 01, le 17 décembre 2018

  • Un siècle de massacres ponctuels contre les kurdes par la Turquie et par ses dirigeants ou bouchers plus précisément respectifs. Pour quel résultat ? Erdogan est plus aveugle plus fanatiques et plus sanguinaire que des prédécesseurs. Bon courage effendi

    Sarkis Serge Tateossian

    17 h 53, le 17 décembre 2018

Retour en haut