Michel Pharaon. Photo archives OLJ
Le comité exécutif du Conseil supérieur grec-catholique s’est dit hier « inquiet » face au retard dans la formation du gouvernement et a critiqué « l’adoption de nouvelles coutumes pour la mise sur pied du gouvernement, loin de la Constitution et des prérogatives du président de la République et du Premier ministre désigné ». Ces propos intervenaient à l’issue de la réunion mensuelle du Conseil au siège du patriarcat grec-catholique à Raboué, en présence entre autres de son vice-président, le ministre d’État sortant pour la Planification, Michel Pharaon, l’évêque Mikhaël Abras et les députés Salim Khoury et Edgar Maalouf.
Le conseil a demandé à toutes les parties impliquées dans la formation du gouvernement « de faire primer les intérêts nationaux ». « La situation économique est menacée de s’écrouler, sans oublier les situations sociale et financière délétères », met en garde un communiqué publié à l’issue de ma réunion.
Les présents ont par ailleurs exprimé leur inquiétude concernant les propos, fin novembre, du cardinal Paul Gallagher, chef de la diplomatie du Vatican. Ce dernier avait laissé entendre que la communauté internationale ne voulait pas que les réfugiés syriens rentrent chez eux en l’absence d’une solution politique dans leur pays.
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