● Saad Hariri, Premier ministre désigné, sur Twitter : Gebran défendait l’unité des Libanais
« Je me souviens de sa plume courageuse et de son serment libre de défendre le Liban et l’unité de tous les Libanais. Que vivent l’esprit de Gebran et ceux de nos martyrs. »
● Michel Sleiman, ancien président de la République : « L’assassinat du général François Hajj était un acte de vengeance pour son rôle fondamental dans la consolidation des valeurs de l’armée contre le terrorisme, le fanatisme et l’ennemi israélien, au même titre que tout ce qui porte atteinte à la souveraineté du Liban. »
● Marwan Hamadé, ministre sortant de l’Éducation, dans un communiqué : « Deux rêves glorieux nous reviennent en ce jour : le rêve de Gebran Tuéni, martyr de l’unité nationale et d’un serment qui continue de hanter son assassin ;
le rêve de François Hajj, martyr du monopole des armes pour lequel nous lutterons jusqu’au bout. Ce n’est pas par hasard que ces deux rêves ont été tués : ils résument ensemble la philosophie de l’État garant de la légitimité des institutions et de l’unité des Libanais, aux fondements de la révolution du Cèdre. L’assassin les a traqués l’un après l’autre, croyant étouffer dans l’œuf le rêve de souveraineté du pays. Il est du droit de Gebran et de François d’attendre de nous (…) la construction de l’État dont ils ont rêvé. Nous n’avons que des excuses à formuler. Nos excuses, Gebran, pour la déroute du pays provoquée par nos manquements à tous, sauf quelques amis et alliés plus fermes que nous. Nos excuses pour tous les compromis qui nous ont conduits au final à réinviter chez nous le régime de tutelle, représenté par des visages et des méthodes criminelles » qui n’ont rien à envier aux anciens.
● Michel Moawad, député indépendant, membre du groupe du Courant patriotique libre, sur Twitter : « Avec l’assassinat de Gebran Tuéni, j’ai perdu un ami, un frère et un compagnon de lutte qui n’a jamais craint les affrontements. Son cri est resté un cri qui résonne pour la défense de notre Liban glorieux. Gebran, tu nous manques. »
● Nadim Gemayel, député Kataëb, via Twitter : « Nous n’étions pas conscients du poids des mots du serment que nous avons prononcés avec toi le 14 Mars (2005). Et si nous l’étions ? Notre combat commun reste inchangé, et nous continuons ! »
● Ziad Hawat, député, membre du groupe des Forces libanaises, dans un tweet : « Treize ans après l’assassinat du héros de la liberté Gebran Tuéni, mort en défendant le Liban glorieux. Nous restons là pour réaliser ce rêve et voir s’édifier l’État. »