Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - par Lamia SFEIR DAROUNI

Ce Liban qui subjugue et intrigue !

Dans le cadre d’un article que je devais rédiger concernant « les jeunes étudiants étrangers qui ont choisi le Liban pour poursuivre leurs études », quels ne furent mon agréable surprise et mon étonnement de les entendre raconter notre pays et parler de cette « expérience exceptionnelle qu’ils vivent à chaque instant au Liban ». Une expérience que je voudrais partager, parce que l’espoir existe encore, parce que ce pays est un message qui subjugue et fascine et parce que nous nous battrons longtemps encore pour le défendre et l’empêcher de sombrer. Certes, ces étrangers ont vu l’anarchie qui règne un peu partout dans la ville. Ils désapprouvent les déchets qui inondent nos rues, nos paysages et nos côtes. Ils déplorent ce manque de structure et d’urbanisation qui déforment la ville et volent son passé et ils ne comprennent pas cette jungle que forment nos routes et le trafic insupportable qui pollue l’air et gâche le paysage. Mais au-delà de cela, c’est la « générosité de ce peuple si chaleureux et accueillant, qui n’hésite pas à aider l’inconnu sur son chemin », qui a impressionné ces jeunes étrangers. Ils ont été saisis par ce petit pays qui « déploie sa rage de vivre aux yeux de tous et intrigue ceux qui s’en approchent et le côtoient ». Ils ont été fascinés par « ces jeunes qui vibrent et dansent comme si la mort n’existait pas, qui se lancent et bâtissent comme si l’avenir leur appartenait et qui inventent à chaque minute la vie de peur qu’on ne la leur prenne ». Ils ont été subjugués par « la richesse culturelle extraordinaire de ce pays », par « ces artistes qui créent pour combattre l’angoisse et la peur », « ces festivals qui fleurissent envers et contre tout et laissent éclater la musique pour faire taire la peur et le son des canons ». Ils ont été bouleversés par le sourire de ces enfants rencontrés dans des villages où la pauvreté fait rage et l’essentiel n’existe pas et ont été émus « par la générosité de ces villageois qui manquent de l’essentiel, mais qui n’hésitent pas à ouvrir leur porte pour une tasse de café ». Et ils parlent de ce mystère qu’est ce pays où la vie pétille et chante. Ce pays qui brille lorsque les autres se consument, qui vibre lorsque les autres se meurent. Et ils quittent le Liban contaminés par la rage de vivre d’un peuple qui lance à la face du monde une vraie leçon de générosité et de courage, malgré sa fatigue, son désenchantement, son désarroi et surtout sa colère de se savoir mené par des dirigeants qui conjuguent les verbes voler, priver et escroquer à tous les temps.

Dans le cadre d’un article que je devais rédiger concernant « les jeunes étudiants étrangers qui ont choisi le Liban pour poursuivre leurs études », quels ne furent mon agréable surprise et mon étonnement de les entendre raconter notre pays et parler de cette « expérience exceptionnelle qu’ils vivent à chaque instant au Liban ». Une expérience que...

commentaires (3)

Le regard de jeunes étrangers perçoit l'essence de l'âme du Liban! Merci.

Wlek Sanferlou

14 h 06, le 28 novembre 2018

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Le regard de jeunes étrangers perçoit l'essence de l'âme du Liban! Merci.

    Wlek Sanferlou

    14 h 06, le 28 novembre 2018

  • ET IL Y A QUAND MEME CEUX QUI S,ACHARNENT POUR DES INTERETS ETRANGERS A LE DEMOLIR... MAIS LE LIBAN VAINCRA ET SURVIVRA !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 29, le 28 novembre 2018

  • "Ce pays qui brille lorsque les autres se consument": Très belle description Lamia, qui résume l'ame du Liban. Bises.

    Tina Chamoun

    09 h 25, le 28 novembre 2018

Retour en haut