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Lifestyle - Événement

Un défilé à couper le souffle mais pas l’appétit

Des robes rien qu’en chocolat pour l’ouverture de la 5e édition du Salon du chocolat.


La création de Karoline Lang, conçue avec le chef pâtissier Charles Azar, a permis de clore en beauté le défilé. Photo M.B.

« La créativité est extraordinaire ici ! Les idées sont géniales. C’était vraiment un instant de bonheur, mais j’aurais souhaité que tout soit couleur chocolat. Ou du chocolat blanc ou du chocolat noir ! » Rosie faisait partie des centaines de curieux venus admirer hier, à l’ouverture du Salon du chocolat et du Cooking Festival à Beyrouth, le défilé de robes en chocolat. Des spectateurs qui sont repartis avec l’eau à la bouche.

Même si des sièges avaient été disposés, les visiteurs se sont rapidement levés pour ne rien perdre du spectacle et pour danser au son de la musique jouée par le DJ. Treize mannequins ont défilé sous les regards ébahis, déclenchant systématiquement des exclamations et des flashs de tous les côtés. Il faut dire que les créateurs, chacun associé avec un chef pâtissier, se sont surpassés en termes de créativité, tout en veillant à bien répondre au thème de cette cinquième édition : « Carnaval ».

C’est la première fois que Karine Tawil participe au défilé du Salon du chocolat. La designer de la célèbre marque Karoline Lang s’est associée au chef Charles Azar. Le mannequin portant leur création, avec une coiffe pesant près de trois kilogrammes, a clos l’événement en beauté.

Il a fallu se réunir plusieurs fois pour parvenir à un équilibre entre création artistique et faisabilité technique, raconte Karine Tawil : « Le résultat est quelque chose qui ressemble à mon travail sauf qu’il a été fait en chocolat. Cette expérience était amusante, surtout voir la concrétisation d’une idée avec ce matériau, le chocolat, si particulier! C’est la collaboration avec le chef qui a permis d’arriver à ce résultat. Je voulais quelque chose de net, propre, bien fait, qui ne tombe pas, qui ne fonde pas… »

Des plumes, des déguisements, des airs de samba et beaucoup de couleurs… Il était difficile de croire que toutes les tenues étaient faites de chocolat, tant elles ressemblaient à celles d’un véritable défilé de haute couture. Tout le savoir-faire libanais était réuni pour donner la meilleure image des chocolatiers du pays du Cèdre, que salue Gérald Palacios, président du Salon du chocolat, désormais organisé dans onze pays. « Le Salon, c’est toujours la culture d’un pays et sa diversité. Ici, on a beaucoup de couleurs, beaucoup de créativité ; on a un marché extrêmement important et développé au Liban (…). Il ne faut pas oublier que les chocolatiers sont aussi des créateurs. Cet événement permet de mettre en avant la profession d’une autre manière. Et ça plaît beaucoup partout dans le monde ! » dit-il.

Attention, les robes ne se dégustent que du regard : ce chocolat-là n’est pas comestible car travaillé avec de la matière collante ou l’empêchant de fondre. Mais pour ceux à qui le défilé aurait mis l’eau à la bouche, la soixantaine de stands répartis sur le site a pu satisfaire leur gourmandise. Pas d’inquiétude pour ceux qui n’ont pas pu y assister : un autre défilé aura lieu samedi à 19h, afin d’admirer une dernière fois ces chefs-d’œuvre à ne savourer qu’avec les yeux.

« La créativité est extraordinaire ici ! Les idées sont géniales. C’était vraiment un instant de bonheur, mais j’aurais souhaité que tout soit couleur chocolat. Ou du chocolat blanc ou du chocolat noir ! » Rosie faisait partie des centaines de curieux venus admirer hier, à l’ouverture du Salon du chocolat et du Cooking Festival à Beyrouth, le défilé de robes en...

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