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Liban

Entre Joumblatt et Karamé, polémique sur les « indépendants »

À gauche, le leader druze Walid Joumblatt, à droite, le député sunnite Fayçal Karamé.

Dans l’un de ses tweets au ton sarcastique, commentant le dernier « nœud » en date qui retarde la naissance du gouvernement, le leader druze Walid Joumblatt a lancé hier une pique aux députés « sunnites indépendants », dont la présence au futur gouvernement provoque une vive polémique entre le Hezbollah et les présidents de la République et du Conseil.

« Il semble que les nouvelles du Liban sont arrivées à Bagdad et que les Irakiens se mettent à chercher, dans la rue Moutanabbi, des livres sur les sunnites indépendants, a écrit M. Joumblatt. D’autres ont trouvé le dernier rapport de la Banque mondiale sur le Liban. Celui-ci est effrayant, les sunnites indépendants l’ont-ils lu ? Au fait, ils sont indépendants par rapport à qui ? »

À cela, le député Fayçal Karamé, qui fait partie du groupe dit des « sunnites indépendants », a répondu sur le même ton : « Faites-vous l’intéressant, (Walid) Bey ? Les sunnites indépendants, ceux que vous peinez à définir à tel point que vous avez dû aller jusqu’à Bagdad et faire des recherches dans la rue Moutanabbi, ce sont les sunnites libanais qui n’ont jamais été tributaires de pays étrangers et arabes durant toute leur histoire politique. »

À cela, le député Bilal Abdallah (sunnite du bloc Joumblatt) a également répondu sur Twitter, estimant que la réponse de M. Karamé était « lacunaire » et « sèche », et affirmant en connaître la raison puisque la question portait sur l’indépendance, et que « la réponse est venue confirmer ce qu’on savait déjà ». « Merci à tous ceux qui empêchent toute tentative de sauver ce qui reste de l’économie du Liban », a-t-il conclu.

Dans l’un de ses tweets au ton sarcastique, commentant le dernier « nœud » en date qui retarde la naissance du gouvernement, le leader druze Walid Joumblatt a lancé hier une pique aux députés « sunnites indépendants », dont la présence au futur gouvernement provoque une vive polémique entre le Hezbollah et les présidents de la République et du Conseil. ...

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