La coalition intervient dans l'Est syrien en soutien aux combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS), qui poursuivent une offensive contre une ultime poche tenue par l'EI non loin de la frontière avec l'Irak. La majorité des civils tués font partie des familles de membres de l'EI, a souligné dimanche auprès de l'AFP le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane. "Seuls six sont Syriens, les autres sont majoritairement Irakiens".
Le porte-parole de la coalition a affirmé qu'elle n'avait mené aucun raid vendredi. Quant à jeudi, une frappe aérienne a visé une mosquée transformée par l'EI en "centre de commande et de contrôle", a assuré le colonel Sean Ryan. "Notre évaluation c'est que seuls des combattants de l'EI se trouvaient au centre de commande et de contrôle au moment de notre frappe", indique-t-il, en réponse à des questions de l'AFP envoyées par e-mail. Il précise que "12 terroristes" de l'EI ont été tués lors de ce raid. "S'il existe des allégations crédibles concernant de possibles pertes parmi les civils, elles feront l'objet d'une enquête", a-t-il ajouté.
Selon l'Observatoire, la frappe de jeudi a tué 18 civils, dont 7 enfants, tous faisant partie de familles de combattants de l'EI. Par ailleurs, 11 membres de l'organisation jihadiste ont été tués, d'après la même source.
La coalition reconnaît la mort de 1.114 civils en Irak et en Syrie depuis le début de ses opérations dans ces deux pays en 2014. Plusieurs ONG, comme Amnesty International, ont accusé la coalition de sous-estimer le bilan humain de ses frappes aériennes.
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