L'EI avait mené le 25 juillet un assaut sanglant dont des attentats suicide dans plusieurs localités de la province à majorité druze de Soueida qui ont fait plus de 250 morts, l'un des bilans les plus lourds depuis le début de la guerre en Syrie 2011. Une trentaine de femmes et d'enfants avaient été enlevés par l'EI après ces attaques.
Les proches de la victime, une femme de 25 ans, "ont été informés mardi de son exécution par Daech", un acronyme en arabe de l'EI, a affirmé à l'AFP une source locale proche des négociateurs. Selon lui, le groupe jihadiste a "fait parvenir à l'un des négociateurs une photo de la victime baignant dans son sang". Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), la jeune femme a été tuée "d'une balle dans la tête". Celle-ci était originaire du village de Chabké d'où l'EI avait enlevé l'ensemble des otages. Ses parents ont été tués dans l'assaut, a indiqué à l'AFP le journaliste Nour Radwan qui dirige Soueida24, un média syrien en ligne.
En août dernier, une femme de 65 ans parmi les otages, qui souffrait de problèmes de santé, est morte en détention, selon une source locale.
Jusque-là, les tentatives de médiation menées auprès des ravisseurs, par la Russie, alliée du régime syrien et par des représentants des familles des otages, n'ont pas abouti. Selon l'OSDH, les jihadistes réclament la libération par le régime de combattants de l'EI capturés dans la province voisine de Deraa.
L'EI n'a pas revendiqué les enlèvements sur ses chaînes de propagande traditionnelles mais des sources locales affirment que les familles des détenus avaient reçu des photos et vidéos envoyées par les jihadistes sur leurs téléphones.
Les plus commentés
Pour éviter le pire, Hochstein de retour à Beyrouth ?
À Achrafieh, un nouveau fait divers crée une psychose
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé