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À La Une - Liban

Le Hezbollah salue Aoun, "garant de la stabilité" du pays

"Les positions annoncées par le président de la République dans les pages du Figaro sont des positions responsables et honorables", a affirmé Naïm Kassem.

Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem. Photo d'archives JOSEPH BARRAK/AFP/Getty Images

Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a salué mercredi les prises de position du président Michel Aoun, qui a défendu le parti pro-iranien dans une interview au quotidien français Le Figaro, qualifiant le chef de l'Etat de "premier garant de la stabilité du Liban". 

"Les positions annoncées par le président de la République dans les pages du Figaro sont des positions responsables et honorables", a affirmé Naïm Kassem lors d'une rencontre avec des étudiants en sciences religieuses. Il a souligné que M. Aoun avait exprimé "sa vision pour un Liban souverain et indépendant, qui n'accepte pas la subordination, l'occupation ni l'implication dans les axes" régionaux. Le chef de l'Etat est "le premier garant de la stabilité du Liban", a estimé cheikh Kassem, soulignant que le chef de l'Etat s'est toujours "opposé à l'occupation israélienne et au terrorisme takfiriste" et a œuvré pour "la libération complète" du territoire libanais ainsi que pour "la protection et la défense du pays". Le numéro 2 du parti chiite a enfin salué "le capitaine du navire-Liban, fort et résistant et sa politique nationale sage et courageuse". 

Dimanche, dans une interview au Figaro, le président Aoun avait regretté qu'"une certaine opinion publique étrangère" soit "déterminée" à faire du Hezbollah un "ennemi", ajoutant qu'il avait veillé à rétablir l'autorité de l'Etat. Interrogé sur l'éventualité que le Liban soit l'otage du parti chiite, le chef de l'Etat avait répondu : " Les pressions internationales sur le Hezbollah ne sont pas récentes. Elles vont crescendo. Certains cherchent à lui régler son compte politique, faute d'avoir réussi à lui régler son compte militaire, parce qu'il a défait Israël, en 1993, puis en 1996 et, surtout, en 2006. Le Hezbollah représente plus d'un tiers de la population libanaise. Malheureusement, une certaine opinion publique étrangère est déterminée à en faire un ennemi".


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Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a salué mercredi les prises de position du président Michel Aoun, qui a défendu le parti pro-iranien dans une interview au quotidien français Le Figaro, qualifiant le chef de l'Etat de "premier garant de la stabilité du Liban". "Les positions annoncées par le président de la République dans les pages du Figaro sont des positions...

commentaires (9)

'etudiants en sciences religieuses' Oxymoron if there ever was one

EL KHALIL ABDALLAH

12 h 11, le 27 septembre 2018

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Commentaires (9)

  • 'etudiants en sciences religieuses' Oxymoron if there ever was one

    EL KHALIL ABDALLAH

    12 h 11, le 27 septembre 2018

  • A la place du président, je ne me sentirai pas flatté. Quand il s'agit du Hezbollah, il est plus honorable d'être insulté que d'être félicité par lui.

    Yves Prevost

    08 h 27, le 27 septembre 2018

  • Et vous vous demandez pourquoi le President Fort n'est recu a New York par aucune autorite, si ce n'est les boy scouts?

    IMB a SPO

    17 h 05, le 26 septembre 2018

  • Un peu d'Histoire s'impose. Du 22 novembre 1943 au 31 décembre 1946, la France n'a cessé un seul jour de proposer au Liban indépendant un Traité de défense perpétuelle avec elle car la France, de 1920 à 1943 a vu les menaces qui visent notre pays de la part du voisinage proche et lointain. Edward Spears, le représentant de la Perfide Albion, avait "conseillé" à l'époque Béchara el*Khoury et Riad el-Solh de refuser la proposition "coloniale" de la France. Depuis 1946, les complots n'ont jamais cessé jusqu'à cette minute où j'écris ces mots. Je souhaiterais que l'on me démontre le contraire.

    Un Libanais

    15 h 37, le 26 septembre 2018

  • si michel sleiman aurait dit cette phrase qui apparait dans le figaro il aurait provoque un gros conflit: "Il (hezbollah) ne joue aucun rôle militaire à l’intérieur du Liban et n’intervient pas aux frontières avec Israël"

    George Khoury

    15 h 32, le 26 septembre 2018

  • Félicitations ! La métamorphose achevée de l'orange et blanc en jaune et vert. Bravo ! (Pun intended)

    Remy Martin

    15 h 04, le 26 septembre 2018

  • Que signifie pour lui "la stabilité du Liban"...? Il est vrai qu'en ce moment tout est "stable" chez nous: -pas de gouvernement -la corruption -la situation économique catastrophique -l'arrogance du Hezbollah -le ministre multifonctions est stable dans ses actes et paroles le plus souvent irréfléchis donc, tout va pour le mieux dans notre pays "stabilisé" par les bons soins de nos divers héros ! Irène Saïd

    Irene Said

    14 h 31, le 26 septembre 2018

  • SI L,ELOGE AU MOINS VENAIT D,AILLEURS IL AURAIT EU DE LA VALEUR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 25, le 26 septembre 2018

  • Amusant, car ces deux-là s’entendent comme des larrons en foire! Chacun a besoin de l’autre et tu m’encences et je te rend la pareille... Le Hezbollah qui a besoin d’une légitimité et couverture sur le plan international en tirant les ficelles du pouvoir via le CPL.. Et ce dernier qui est arrivé là où il est grâce à son alliance avec le Hezbollah ainsi que le chantage des armes...et ne peut plus faire marche arrière! Cette collusion est tellement évidente qu’elle peut donner froid au dos: où est-ce qu’ils vont mener le pays à moyen et long terme?

    Saliba Nouhad

    14 h 20, le 26 septembre 2018

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