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Liban - Écoles

Les enseignants ne comptent pas renoncer à leurs droits

Le conseil exécutif du syndicat des enseignants a tenu hier une conférence de presse axée sur « les pressions et les mesures illégales prises à l’encontre des enseignants dans certains établissements, comme sur les licenciements ». Le syndicat a également annoncé « la procédure judiciaire qu’il suivra en vue d’une application entière de la loi 46 » sur l’échelle des salaires.
La conférence s’est tenue au siège du syndicat à Badaro, en présence de Ziyad Baroud, conseiller juridique du syndicat depuis 1996. Se penchant sur la loi 46, M. Baroud a expliqué que « l’État libanais n’a accepté d’accorder aux enseignants du secteur public leurs droits que par l’imposition de nouveaux impôts ». « Dans le secteur privé, on a demandé à l’enseignant de se débrouiller, mettant ainsi le corps enseignant en confrontation avec les directions des écoles et peut-être aussi les parents », a-t-il ajouté.
Pour M. Baroud, « ces trois parties sont des victimes ». « Les enseignants ont pour eux le droit par la loi et non par la force », a-t-il insisté. Il a expliqué dans ce cadre que l’ancienne Chambre avait voté la loi 46 sur la grille des salaires, accordant aux enseignants « des droits acquis ». Toutefois, « l’application de la loi a été discrétionnaire ». Et d’espérer que le nouveau Parlement « se saisira de cette loi » et que le gouvernement, « bien qu’il soit chargé d’expédier les affaires courantes », œuvrera à l’application de ce texte, « parce qu’il n’y a rien de plus urgent que d’accorder aux gens leurs droits ».
M. Baroud a rappelé que « certains établissements scolaires ont refusé d’appliquer la loi, alors que d’autres l’ont appliquée partiellement sans les six échelons » exceptionnels dus aux enseignants des écoles privées.
De même, des enseignants qui ont atteint l’âge de la retraite ont présenté des demandes pour encaisser leurs indemnités. « Malheureusement, le conseil d’administration de la caisse des indemnités a publié deux décisions, la première visant à accorder aux enseignants des avances sur leurs indemnités, et la deuxième refusant les bordereaux présentés par les écoles », a-t-il expliqué, annonçant que le conseil exécutif du syndicat des enseignants lui a demandé de présenter des recours en invalidation de ces deux décisions.
De son côté, le président du syndicat des enseignants, Rodolphe Abboud, a affirmé que le syndicat est « flexible, sans toutefois renoncer à ses droits acquis ».

Le conseil exécutif du syndicat des enseignants a tenu hier une conférence de presse axée sur « les pressions et les mesures illégales prises à l’encontre des enseignants dans certains établissements, comme sur les licenciements ». Le syndicat a également annoncé « la procédure judiciaire qu’il suivra en vue d’une application entière de la loi 46 » sur...

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