Énergie éolienne : une jeune Libanaise a le vent en poupe

Yara continue sur sa lancée
 Le Suédois Vattenfall Eolien, deuxième acteur mondial dans l’éolien offshore, a nommé Yara Chakhtoura directrice générale du groupe en France. Et ce n’est pas une mince affaire. La jeune femme prend la tête du développement des activités énergies renouvelables dans l’Hexagone. La France, riche de ses ressources en vent et ses fonds marins, notamment dans le Nord du pays, est classée en quatrième position parmi les pays européens producteurs d’électricité éolienne. Ingénieure diplômée de l’École centrale Paris, titulaire d’un master en gestion du changement climatique de l’Université d’Oxford, Yara Chakhtoura, la fille de notre ancien collègue Abdo Chakhtoura (sa poitrine doit bondir de fierté), avait intégré, en 2014, TechnicAtome, société spécialisée dans la propulsion nucléaire navale pour la défense nationale, dont elle a été directrice pour le commerce et des coopérations industrielles, et membre du comité exécutif. Elle est également administratrice de l’École navale. Là où la passion et l’expertise se rencontrent, le succès est garanti !

Une journée à Faqra
DJ Mitri n’était pas le seul à assurer l’ambiance musicale au déjeuner offert par Raymond Audi et May, à Faqra. Les taratil de Joumana Medawar ont fait des heureux : le nonce apostolique, Mgr Joseph Spiteri, et Mgr Niphon Saïkali, le représentant patriarcal en Russie. C’est presque devenu une tradition chez l’ex-ministre : une messe en plein air et une musique sacrée suivies d’un délicieux repas préparé par le chef Nicolas Audi. Sauf que cette année, il n’y avait pas 300 invités mais seulement 150, notamment l’ancien chef de l’État Michel Sleiman et son épouse Wafa’, Fouad et Hoda Siniora, le nouveau député Fouad Makhzoumi et son épouse May, Nicolas et Michèle Gharzouzi, Tony et Raymonde Baz, Antoine Traboulsi, Jean-Marie et Dany Mégarbané, Faenza Torbay, Pierre et Marlène Chidiac, Mouna Sehnaoui, Adèle Hanna, Georges et Myriam Antaki, Fouad et Laura Tabet, Chucri et Amal Sader, Antoine et Nicole Chedid, Papou Lahoud, Ghassan Sultani, Fouad el-Khazen, Salim Alam, Leila Merhebi, etc.

Émotion et rires, rue de Damas
Le ventre en plus, et les cheveux en moins : « C’est fou comme t’as pas changé ! » Les retrouvailles de quelque 600 médecins de 19 promotions, dix, quinze, et même vingt ans après avoir quitté les bancs de la faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph, ont été riches en émotions. Organisée par Marie-Claire Antakly, présidente de l’Association des anciens, Roland Tomb, le doyen de la faculté, et leurs collègues Hampig Kourie, Khalil Jabbour et Riad Sarkis, la rencontre a eu lieu dans la cour du campus, autour d’un cocktail dînatoire concocté par L’Atelier, le restaurant d’application de l’École hôtelière de l’USJ. S’emparant du micro, Riad Sarkis, professeur adjoint de chirurgie à l’Hôtel-Dieu de France, qui cultive son goût pour la musique, a entonné avec vigueur une chanson écrite spécialement pour ces médecins, « nobles de la terre », et « missionnaires », qui n’oublient jamais leur Alma Mater. Des paroles reprises en chœur par les participants, dont un grand nombre était venu de l’étranger. Chantant et chahutant comme des gamins, se claquant la bise, ils étaient tous rattrapés par la nostalgie des années passées, les bons souvenirs, leur premier rendez-vous devant les macchabées à disséquer, et des histoires plus drôles. Pour terminer en beauté, ils ont partagé un gigantesque gâteau avec le recteur Salim Daccache, qui célébrait ce soir-là son anniversaire, et un feu d’artifice aux tableaux féeriques a été allumé. Marie-Claire Antakly peut se frotter les mains : dans les yeux des participants, il y avait beaucoup de joie et de fraternité.

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