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Sport - Football / Coupe du monde

Une seconde étoile pour les Bleus, et avec quel panache !

La France a dominé la Croatie (4-2) au bout d’une incroyable finale.

Hier à Montpellier, dans le sud de la France, les supporteurs des Bleus ont laissé éclater leur joie au coup de sifflet qui a mis un terme à la finale du Mondial. La France venait de battre la Croatie. Sylvain Thomas/AFP

Champagne ! Le jour de gloire est arrivé pour les Bleus qui ont gagné la seconde Coupe du monde de leur histoire, 20 ans après celle de 1998, en dominant la Croatie (4-2) au bout d’une incroyable finale du Mondial de foot, hier à Moscou. Enterrés les scores étriqués, comme dans la dernière édition (Allemagne-Argentine, 1-0 a.p.): il n’y avait jamais eu autant de buts dans une finale de Mondial depuis... 1966 (Angleterre-RFA, 4-2 a.p.) !
Dans la capitale russe, l’étoile était bleue, décrochée par Antoine Griezmann, impliqué sur 3 buts français, mais aussi par Paul Pogba et Kylian Mbappé, qui ont tué le match. Mais voilà, quand la France tutoie les sommets, il se passe toujours quelque chose d’exceptionnel : c’étaient les deux coups de tête de Zinédine Zidane contre le Brésil (3-0) en 1998, puis son coup de boule en 2006 (défaite contre l’Italie aux tirs au but). Hier, il y eut pour la première fois dans une finale de Mondial un but contre son camp, lorsque Mario Mandzukic déviait dans ses cages le coup franc de Griezmann (18e), mais aussi un recours à la VAR entraînant un penalty, transformé par le même « Grizou » (38e). Là encore une première.
Incroyable finale, décidément, quand N’Golo Kanté, jusqu’alors un des meilleurs joueurs du tournoi, passait au travers de son match, au point d’être remplacé par Steven N’Zonzi dès la 55e minute ; puis quand Hugo Lloris se rend coupable d’une énorme boulette en ratant son crochet sur Mandzukic, qui n’en demandait pas tant (69e). Même si le gardien, finalement peu sollicité, a fait aussi une belle claquette sur une frappe puissante de Rebic (48e).
Le président français Emmanuel Macron était présent dans les tribunes. « Une compétition est réussie quand elle est gagnée », avait asséné M. Macron en visite à Clairefontaine, fin mai pendant la préparation, exhortant la sélection à décrocher la « deuxième étoile » devant un Didier Deschamps un brin gêné, lui qui n’aime rien tant que prendre les matches les uns après les autres, et ne surtout jamais dire qu’il vise la lune. Mais lui, c’est « Dédé la Gagne », entraîneur matois obsédé par le résultat. Et le capitaine de l’âge d’or de l’équipe française (doublé Mondial 1998 / Euro 2000) a rejoint Mario Zagallo et Franz Beckenbauer, vainqueurs de Coupe du monde comme joueurs puis sélectionneurs. Au coup de sifflet final, il a salué les supporteurs, les deux bras levés, les poings fermés. Et il était porté en triomphe par ses joueurs. Peu après, sur TF1, « DD » a exulté : « C’est tellement beau, tellement merveilleux. Je suis superheureux pour ce groupe-là (…). Cela n’a pas été toujours simple (…). Là, ils sont sur le toit du monde pour quatre ans. »
Les Bleus étaient favoris ? Ils l’ont assumé, au détriment des Croates de Luka Modric, qui connaissaient là leur première finale. Mandzukic et Ivan Perisic, buteurs pour renverser l’Angleterre en demie (2-1 a.p.), ont été cette fois les héros paradoxaux des Vatreni, en marquant encore, mais le premier contre son camp puis grâce à Lloris, le second pour l’égalisation, avant d’offrir un penalty d’une main malheureuse. Mbappé, lui, est devenu le deuxième plus jeune buteur en finale de Coupe du monde derrière... Pelé, bien sûr (17 ans en 1958). Et les comparaisons avec le légendaire Brésilien de refleurir. Les Bleus rentreront en France aujourd’hui pour être reçus en héros par le peuple de Paris et à l’Élysée.

Un but qui coûte très cher !
Samedi, dans le match pour la 3e place, les Belges ont su se motiver pour gagner (ils étaient 4es en 1986) face à une triste Angleterre (2-0). La « génération dorée » menée par Eden Hazard, buteur (tout comme Thomas Meunier), a mis de côté la déception de la demi-finale perdue contre la France (1-0) pour enfin monter sur le podium d’une grande compétition, après plusieurs années de résultats en-deçà de son énorme potentiel. Pour sa part, l’Angleterre a-t-elle tout perdu ? Non. Même s’il est resté muet au cours du match, son capitaine Harry Kane a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde, avec 6 réalisations, devant Kylian Mbappé, Antoine Griezmann, Cristiano Ronaldo, Romelu Lukaku et Denis Cheryshev, qui terminent avec 4 buts chacun.
Enfin, petite histoire insolite, l’enseigne belge d’électroménager Krëfel va devoir rembourser les télés achetées par « des milliers de clients » dans le cadre d’une campagne pour le Mondial, après qu’Eden Hazard eut inscrit samedi le 16e but du tournoi des Diables rouges. Dans une opération marketing qui a beaucoup fait parler d’elle, Krëfel s’était engagé à rembourser les téléviseurs de plus de 55 pouces, achetés entre le 26 avril et le 17 juin, si la Belgique inscrivait plus de 15 buts lors de la compétition. Grâce à la réalisation tardive d’Eden Hazard (82e), le compteur a donc atteint 16 buts... Krëfel remboursera ses clients bons parieurs sous forme de bons d’achat, selon la presse belge.
Source : AFP

Champagne ! Le jour de gloire est arrivé pour les Bleus qui ont gagné la seconde Coupe du monde de leur histoire, 20 ans après celle de 1998, en dominant la Croatie (4-2) au bout d’une incroyable finale du Mondial de foot, hier à Moscou. Enterrés les scores étriqués, comme dans la dernière édition (Allemagne-Argentine, 1-0 a.p.): il n’y avait jamais eu autant de buts dans une finale...

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