Un agent de la garde attachée à la sécurité du Premier ministre libanais Saad Hariri a été interrogé après le tollé provoqué mardi par l'embouteillage causé par le passage de son convoi de véhicules, qui avait coincé une ambulance dans le trafic à Beyrouth, selon des informations de la chaîne locale LBCI publiées mercredi.
Cet agent a expliqué que l'ambulance de la Croix-Rouge libanaise en question avait demandé de pouvoir passer en contresens. Mais entre temps, grâce au passage rapide du convoi de M. Hariri, la route de l'ambulance a été rouverte.
Selon LBCI, aucune mesure disciplinaire n'a été prise contre cet agent.
Dans une vidéo publiée par le collectif d'activistes "Vous puez !", qui quelques heures après sa publication a été partagée par plusieurs milliers d'utilisateurs, on pouvait voir un des ambulanciers sortait du véhicule afin de demander en vain à un policier de rouvrir la rue, située à l'entrée du quartier de Hamra. Quelques heures plus tard, M. Hariri avait présenté ses excuses.
Le passage de convois de plusieurs voitures accompagnant des responsables politiques et bloquant, parfois pour de longues minutes, les routes déjà très encombrées du pays, fait régulièrement polémique au Liban.
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