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Liban - Société

Lancement de l’ouvrage répertoriant les 60 personnalités « qui inspirent » la jeunesse libanaise

La soirée de lancement du huitième volume de la série Those Who Inspire pour le Liban (ceux qui inspirent) a eu lieu jeudi dernier. Célébré en grande pompe à l’École supérieure des affaires (ESA), rue Clemenceau, l’événement a rassemblé la majorité des soixante figures « qui inspirent » évoquées dans le livre, dont trente et une sont des femmes.

Les livres sont distribués gratuitement aux étudiants au sein des universités publiques, ainsi qu’aux jeunes employés des entreprises partenaires du mouvement Those Who Inspire. De plus, un livre acheté par une entreprise équivaut à un livre supplémentaire offert aux universités. Transmettre les témoignages des parcours de vie hors du commun pour inspirer et motiver la jeunesse, tel est l’objectif de Those Who Inspire. Depuis sa création à Londres en 2011, la société qui a lancé ce projet a parcouru les continents à la recherche d’initiatives et de personnalités remarquables, hommes et femmes de tous horizons, qui, de par leurs initiatives et leurs actions, sont susceptibles de donner une impulsion à la jeunesse locale.

Persuadés que l’inspiration est à l’origine de toute action, la transmission d’expériences et de réussites hors pair s’est imposée comme une évidence pour les fondateurs de Those Who Inspire, dont le but premier est d’encourager les jeunes à exprimer tout leur potentiel et à apporter leur contribution à leur pays. « Chacun peut trouver sa voie, la suivre et s’y épanouir, grâce à l’inspiration des autres », affirme Delphine Barets, cofondatrice et éditrice de la société. Mais l’inspiration ne fait pas tout ; encore faut-il que les jeunes aient accès à leurs mentors. C’est ce que s’efforce de garantir Those Who Inspire. Ainsi, chaque Inspiring People (IP, ou personne qui inspire) représentée dans le livre, quels que soient sa notoriété et son niveau de responsabilité, s’engage préalablement à devenir un mentor disponible et à consacrer un peu de son temps à tout jeune lecteur qui le contacterait. C’est le deal. Cette responsabilité, l’une des IP, la Libanaise Asma Andraos, cofondatrice de Stree, agence d’événementiel de luxe, et activiste politique, en a fait son credo : « C’est un honneur, surtout parmi tant de femmes et d’hommes d’exception de mon pays. Mais aussi une responsabilité envers les générations d’aujourd’hui et de demain. Eux, je le pense sincèrement, sont seuls à même de changer les choses. Le changement a besoin de jeunesse, de fraicheur, d’audace. D’autant que la jeunesse porte en elle une forme de pouvoir : refuser l’ordre établi et remettre en question les fausses vérités. Nous devons être là pour transmettre nos expériences, encourager l’innovation, partager nos échecs et tout ce que l’on a appris. Mais il faut laisser les jeunes faire. Ils sont l’espoir et l’avenir. Il faudrait juste leur laisser de la place », a-t-elle insisté.


(Lire aussi : Ces 8 femmes auxquelles le Liban doit (presque) tout)


Le Liban, une mine de talents
La diversité des profils présents ce soir-là était à l’image de la diversité dont recèle le petit grand pays qu’est le Liban. Des grandes personnalités médiatiques, telles que May Chidiac, ex-présentatrice vedette d’un talk-show de la LBCI et activiste politique, aux acteurs de l’ombre tel Ayad Nasser, self-made man qui veut redonner vie à des zones sinistrées, tous ont exprimé la même combativité quotidienne et le même amour de leur pays.

« La population est réellement ce qui constitue la richesse de ce pays ; et la jeunesse en est son carburant. Je suis moi-même plus inspiré par les jeunes que je rencontre que par quiconque » confiait ému Hassan Diab, vice-président de l’Université américaine de Beyrouth (AUB). Pour Michael Haddad, sacré champion libanais du changement climatique par le PNUD et détenteur de trois records du monde malgré un lourd handicap (paralysie à la poitrine), il n’y a pas de secret : « la volonté et la détermination sont les clés du succès. » Après tout, « le handicap n’est qu’un état d’esprit ».

Nombreux sont aussi ceux à avoir souligné, comme Fadi Yarak, directeur général de l’Éducation, la singularité de leur pays : « Notre génération est celle de la guerre, de la violence inouïe. Face à cette violence, nous avons la force de l’espérance. » Ce que partage notre collaboratrice Fifi Abou Dib, dont les chroniques pétillantes ont dû en inspirer plus d’un : « Le Liban est un échantillon du monde. Nous allons tout vivre : la crise migratoire, le changement climatique, les instabilités politiques… Ma génération, celle du drame, a la responsabilité de transmettre sa résilience à nos jeunes. »


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