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A un mois des élections, Imran Khan promet "l'émergence d'un nouveau Pakistan"

L'ex-champion de cricket et leader du PTI ("Mouvement pour la justice au Pakistan"), Imran Khan, prononçant un discours lors d'un meeting politique à Mianwali, à environ 240 km au sud-ouest d'Islamabad, le 24 juin 2018. AFP / AAMIR QURESHI

L'ex-champion de cricket Imran Khan, dont le parti est l'un des favoris des élections législatives qui se tiendront dans un mois, a promis dimanche "l'émergence d'un nouveau Pakistan" lors d'un meeting à quelque 200 km au sud-ouest de la capitale Islamabad.
"Par la grâce de Dieu, nous ferons un nouveau Pakistan, qui sera autonome, qui sera prospère et où le gouvernement servira son peuple", a-t-il déclaré devant plus d'une dizaine de milliers de personnes à Mianwali, la circonscription dont il est originaire. 

Imran Khan, qui a fait de la lutte contre la corruption l'un de ses principaux combats, a promis de renforcer les institutions s'il est élu. Il a également affirmé qu'il attirerait davantage d'investissements étrangers dans le pays et qu'il favoriserait l'emploi des jeunes, dont l'électorat semble lui être favorable. Il a aussi assuré qu'il mènerait une réforme de l'agriculture et de l'éducation.
"Aujourd'hui, je lance (la dernière ligne droite de) ma campagne électorale. Dans quelques semaines, vous verrez l'émergence d'un nouveau Pakistan", a lancé M. Khan, à la tête du Tehreek-e-Insaf - ou PTI, qui signifie "Mouvement pour la justice au Pakistan" -, qu'il a créé. 

Le PTI a longtemps dû se contenter de quelques sièges au Parlement mais ce parti est pour la première fois crédité de vraies chances de victoire aux législatives du 25 juillet, dont l'issue déterminera le gouvernement à venir.

Le principal adversaire du PTI est la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), fondée par l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif, à la tête du gouvernement sortant. Le PML-N est crédité d'un bilan globalement positif, avec une très nette amélioration de la situation sécuritaire et la réalisation de nombreuses infrastructures, notamment énergétiques. Le PML-N est toutefois affaibli par de nombreux coups durs. En juillet dernier, la Cour suprême avait mis fin prématurément au troisième mandat de Nawaz Sharif à la tête du gouvernement, après des révélations sur de luxueux biens immobiliers détenus par sa famille via des holdings off-shore. 

Pour la quinzième fois en 70 ans du Pakistan, gouverné par l'armée près de la moitié de son histoire, un Premier ministre ne parvenait pas au terme de son mandat. La justice a ensuite interdit à M. Sharif de diriger le PML-N, puis de participer à tout scrutin à vie. C'est la première fois dans l'histoire pakistanaise, marquée par de nombreux coups d'Etat militaires, que deux gouvernements civils successifs ont achevé une législature complète, gage d'une normalisation de sa vie politique.

L'ex-champion de cricket Imran Khan, dont le parti est l'un des favoris des élections législatives qui se tiendront dans un mois, a promis dimanche "l'émergence d'un nouveau Pakistan" lors d'un meeting à quelque 200 km au sud-ouest de la capitale Islamabad.
"Par la grâce de Dieu, nous ferons un nouveau Pakistan, qui sera autonome, qui sera prospère et où le gouvernement servira son...