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Lifestyle - Conférence de presse

La fête de la Musique, aux quatre coins du Liban en 2018

Lancement hier, à l’Institut français, de la 18e édition de ce rendez-vous incontournable.

Au cours de la conférence de presse du lancement de la fête de la Musique 2018 : entourant l’ambassadeur Bruno Foucher, Randa Armanazi, Saad Azhari, Lynn Tehini et Nada Sardouk. Photo Michel Sayegh

Cette année, Beyrouth n’aura pas le monopole de la fête de la Musique : de nombreux concerts seront organisés aux quatre coins du pays. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de France Bruno Foucher, lors de la conférence de presse du lancement de la fête de la Musique, tenue à l’Institut français du Liban (IFL), en présence de Lynn Tehini, conseillère et représentante du ministre de la Culture ; de Nada Sardouk, directrice générale du ministère du Tourisme ; de Véronique Aulagnon, directrice de l’IFL et conseillère de coopération d’action culturelle ; de Randa Armanazi, directrice de l’Association libanaise des festivals culturels, et de Saad Azhari, président-directeur général de la BLOM Bank. Célébrée le 21 juin dans plus de 120 pays, cette manifestation fête ainsi son 37e anniversaire à l’international et sa 18e édition au Liban.

Organisée par l’Institut français du Liban et l’Association libanaise de festivals culturels, en collaboration avec les ministères libanais de la Culture et du Tourisme, la fête rassemble, pour cette nouvelle édition, un nombre très important de lieux insolites et de styles musicaux, et cela dans un cycle de célébrations qui s’étend du 16 au 25 juin à travers la mobilisation des antennes de l’IFL, de municipalités et de divers partenaires dans tout le pays.C’est la directrice de l’Association libanaise des festivals culturels qui a pris la parole en premier pour exprimer son bonheur de participer, encore une fois, à la nouvelle édition de la fête de la Musique. « Je salue le soutien inestimable de l’Institut français du Liban et je le remercie personnellement », a indiqué Armanazi en soulignant que les célébrations s’étendront cette année à 40 sites à travers le pays.


(Pour mémoire : Hier soir, ils ont fait danser Beyrouth)


Mixité sociale
L’ambassadeur Bruno Foucher a déclaré pour sa part qu’à l’instar des années précédentes, « la fête de la Musique sera placée sous le signe de la diversité, à commencer par le groupe invité d’honneur, Acid Arab, une référence de la nouvelle scène électro française, qui cultive son identité orientale. Musique du Levant aussi, avec des formations et des artistes de Palestine, de Syrie mais aussi et surtout du Liban (avec Loopstache, Yasmina Nahas, Maria Achkar, Carl Ferneine, Hadi Zeidan ou encore Peter Chouchani). Musique du monde entier, grâce aux ambassades partenaires et Instituts culturels européens, comme le British Council et le Goethe Institut ». Il a ajouté que la capitale n’aura pas le monopole de la fête.

« Beyrouth concentrera un grand nombre de manifestations avec des dizaines de scènes, notamment sur la place de l’Étoile et aux Thermes romains, mais il y aura de nombreux concerts aux quatre coins du pays, notamment à Baalbeck, Tyr, Tripoli, Saïda ou encore Zahlé. C’est la conviction de la France, la conviction que la culture doit être à la portée de chacun, a souligné M. Foucher. » Ce que nous construisons à travers cette fête, c’est la mixité sociale et la solidarité intergénérationnelle, puisque tous ces concerts sont gratuits, qu’ils sont organisés pour l’essentiel dans l’espace public et qu’ils mêlent tous les genres musicaux. Ce que nous défendons enfin à travers elle, c’est la liberté d’expression, puisque le temps d’une soirée, chacun peut faire entendre sa voix en public. »

Pour Nada Sarkouk, la fête de la musique est une manifestation qui » n’oublie personne, qui n’exclut personne et où chacun trouve sa part de bonheur » . 

« La 18e édition sera une fierté pour le Liban et elle reste ouverte à tous, sans exception » , a affirmé haut et fort Lynn Tehini, pour qui la musique reste la seule langue qui réunit le monde. » Le pauvre comme le riche la comprend et la ressent. « Cette année, l’IFL accueille comme invité d’honneur le groupe français Acid Arab le 21 juin à Beyrouth et le 23 juin à Batroun.

Sans esprit ni but lucratif, cette fête s’adresse à tous les publics. Diversité des genres, des lieux et des interprètes, c’est un bien à un voyage musical sans frontière que sont conviés les Libanais.

*Retrouvez l’exhaustivité du programme de la #FDLM2018Lb sur facebook et instagram @fetemusique liban et twitter @fetemusiquebey

Cette année, Beyrouth n’aura pas le monopole de la fête de la Musique : de nombreux concerts seront organisés aux quatre coins du pays. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de France Bruno Foucher, lors de la conférence de presse du lancement de la fête de la Musique, tenue à l’Institut français du Liban (IFL), en présence de Lynn Tehini, conseillère et représentante du...

commentaires (1)

L'extension de cette fête de la musique à toutes les grandes villes du pays est une excellente idée. Ce sera tout le Liban en fête. Bravo

Sarkis Serge Tateossian

09 h 06, le 10 juin 2018

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Commentaires (1)

  • L'extension de cette fête de la musique à toutes les grandes villes du pays est une excellente idée. Ce sera tout le Liban en fête. Bravo

    Sarkis Serge Tateossian

    09 h 06, le 10 juin 2018

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