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Liban

Harb craint que le décret syrien n° 10 sur l’expropriation ne soit un préambule à l’implantation

L’ancien député Boutros Harb a mis une nouvelle fois en garde hier contre le décret syrien n° 10 sur l’expropriation, qui permet au gouvernement de Damas de saisir des propriétés privées pour les besoins de projets immobiliers, en échange d’actions dans ces programmes, et accorde aux propriétaires un délai de 30 jours pour prouver leur droit de propriété à partir du lancement officiel du projet urbain. Pour Boutros Harb, il est à craindre qu’« une mise en application d’une telle stratégie favorise à long terme l’implantation au Liban des déplacés syriens », dont le nombre est estimé à plus d’un million deux cent mille personnes, « en les privant de leur droit de propriété en Syrie ». L’ancien député estime qu’au-delà de la question de la brièveté du délai accordé, « un nombre important de réfugiés craignent de se rendre en Syrie pour prouver leur droit de propriété ». « Ce décret coïncide avec des informations circulant dernièrement au Liban sur l’adoption prochaine d’un nouveau décret de naturalisation de ressortissants syriens ou palestiniens très aisés, susceptibles d’investir au Liban », a en outre affirmé M. Harb. « Les autorités libanaises leur accorderaient la nationalité sous prétexte que le pays bénéficierait des fonds qu’ils investiraient au Liban, ce qui contribuerait à réduire la crise financière et économique », a-t-il poursuivi.

L’ancien député Boutros Harb a mis une nouvelle fois en garde hier contre le décret syrien n° 10 sur l’expropriation, qui permet au gouvernement de Damas de saisir des propriétés privées pour les besoins de projets immobiliers, en échange d’actions dans ces programmes, et accorde aux propriétaires un délai de 30 jours pour prouver leur droit de propriété à partir du lancement...

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